Flood-Wilkinson, impact imminent

Par Rugbyrama
  • Flood wilkinson - montage H Cup - 4 avril 2013
    Flood wilkinson - montage H Cup - 4 avril 2013
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Autrefois partenaires sous les couleurs des Newcastle Falcons, les deux ouvreurs Toby Flood et Jonny Wilkinson n’ont, cependant, jamais joué l’un contre l’autre. Leur premier duel, prévu ce week-end en quart de finale de H Cup opposant Toulon à Leicester, n’en sera que plus alléchant...

"Je ne crois pas l’avoir déjà affronté... (longue pause) Non, jamais... seulement à l’entraînement, jamais en vrai ". Les mots sont de Toby Flood, ouvreur de Leceister, extraits d’une interview accordée au Daily Telegraph. La personne qu’il évoque n’est autre que Jonny Wilkinson, actuel maître à jouer du RCT et qui fut, des années durant, son mentor ; tant en club, à Newcastle, où ils ont joué ensemble pendant cinq saisons, qu’en sélection nationale où Flood vécu longtemps dans l’ombre de son coéquipier. Pendant toutes ces années, les deux joueurs furent à la fois partenaires, rivaux, mais jamais adversaires. Près de dix ans après leur première rencontre, l’élève va enfin affronter le maître, samedi, sur la pelouse du stade Félix-Mayol.

En bon gentlemen, le deux belligérants promettent un affrontement rude, mais cordial. Entre British, le fair-play sera de rigueur: "Ce sera génial. En dehors des terrains, nous sommes de bons amis et je suis sûr que ce sera amusant de jouer contre lui. Il est toujours bon de jouer contre des mecs que tu connais, ça décuple la motivation. Mais tu sais aussi que tu joueras avec un petit sourire en coin, parce que nous avons un vécu en commun".

Flood: "Wilkinson est toujours aussi affamé"

Ce "vécu" est pour le moins long et riche. Gamin, Flood admirait Wilko. Jeune homme, il approcha son idole en intégrant l’académie des Falcons, où il assista, ébahi, à ses interminables séances d’entraînement: "J’avais 17 ou 18 ans, et je me demandais pourquoi un mec aussi doué avait besoin de s’entraîner autant. C’était génial pour des jeunes joueurs comme Lee Dickson, Matthew Tait et moi, de voir un gars en vouloir toujours plus, de ne jamais rien laisser au hasard".

Bien qu’il ai suivi le chemin tracé par son ainé et, comme lui, accumulé les victoires, la reconnaissance nationale, Flood reste admiratif: "Il n’a pas pris une ride. Il est aussi affûté et affamé qu’avant. En un match, il met davantage la tête dans les rucks que tous les demi d’ouverture du championnat en une semaine ! Il a dit qu’il voulait continuer à jouer : mais la vraie question qu’il se pose, c’est de savoir s’il peut encore donner à l’équipe, et pas ce qu’il peut gagner. Donner est la seule chose qui compte pour lui ".

Cette fois, c’est du fil à retordre que Wilkinson donnera à ses anciens partenaires de sélection: "Je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Toulon contrôle parfaitement le terrain, impose beaucoup de rythme, et Jonny en est le chef d’orchestre. Il voudra jouer rapidement, nous déborder. Dès qu’ils auront le dessus, il prendra trois pas de recul, et claquera un drop avec son pied gauche ou droit en plein milieu des perches". Un scénario qui n’est pas sans rappeler les images des ultimes secondes d’une finale de Coupe du Monde, gagnée en 2003 par l’Angleterre sur un drop.... de Jonny Wilkinson.

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