Toulouse évite la catastrophe

Jusqu’ici tout allait bien... les Toulousains avaient déjà suffisamment de pression en sachant qu’ils se rendaient à Londres pour disputer un match décisif quant à leur avenir européen. Mais ils ignoraient, ce jeudi matin à 10h, qu’ils s’installaient dans un avion potentiellement...dangeureux! Yannick Nyanga, le flanker toulousain, sentait le mauvais coup venir et twittait: "Embarquement pour Gloucester dans un avion d'une compagnie slovaque pas très rassurante...Souhaitez-nous bonne chance...!"

Une issue de secours qui s'ouvre

Peu après, c’est au tour de l'ailier Vincent Clerc de raconter, via le même réseau social, qu’ils venaient de "perdre la porte de l'avion". Un "tweet" invraisemblable, qui raconte en fait qu'une issue de secours venait de s'ouvrir "sur un simple toucher", selon Julien Barès, l'analyste vidéo. L'anomalie fut repérée par Christophe Foucaud, le kiné du club qui, sur ce coup, peut être béni d'avoir eut l'idée de tester la sécurité de l'appareil. Les molosses du pack haut garonnais, Gurthro Steenkamp et Census Johnston n'en menaient pas large non plus: "Quelque chose de fou est en train de se passer !" racontait le premier. "Mais bordel que se passe t-il ? Nous étions supposés être en route pour l'Angleterre et voilà que la porte s'ouvre juste avant que nous partions !".

Naturellement, l’encadrement toulousain demanda à annuler le vol: "Je pense qu'il faut changer de compagnie", ajoutait quelques minutes plus tard Vincent Clerc. Requête bien entendue acceptée, au soulagement général: "Vol annulé ! Heureusement..." soufflait ainsi à 12h45 Nyanga, aussitôt suivi par Clerc: "Débarquement de l'avion ! Nous avons sûrement évité la cata...!!!". Plus de peur que de mal donc mais... pas exactement le contexte idéal pour préparer une rencontre de cette importance. Le planning des Toulousains ne devrait pour autant être perturbé outre mesure. Ils ont embarqué sur un autre vol, en milieu d'après-midi, pour arriver en Angleterre en tout début de soirée. Et Elissalde de twitter: "Nous allons prendre un avion d'Airbus et les freins seront testés à l'atterrissage". Les Toulousains n'ont en tout cas pas perdu leur humour.