Servat : "Un match piège"

Par Rugbyrama
  • Servat - Toulouse - 13 novembre 2011
    Servat - Toulouse - 13 novembre 2011
Publié le Mis à jour
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A quelques jours du premier déplacement de l'histoire de Toulouse au Connacht, William Servat nous livre ses impressions sur ce match qui a tout d'une embuscade. Le talonneur international évoque également le retour au sein de son club après le Mondial. Et il aborde aussi son avenir...

Toulouse n'a encore jamais affronté le Connacht. C'est excitant de découvrir un nouvel environnement  ?

William SERVAT: Bien sûr ! D'ailleurs je me suis renseigné sur le stade du Connacht: mon ami Trevor Brennan me l'a décrit comme un petit stade, au cadre bucolique... il est même allé jusqu'à forcer le trait en disant qu'on y trouvait des moutons ! (rires). Non plus sérieusement, on s'attend à un très très gros match. Ce match au Connacht, c'est endroit idéal pour un guet-apens. Ca me rappelle mon premier match de Coupe d'Europe (défaite à l'Ulster 29-24 le 16 septembre 1998, ndlr). Un petit stade, perdu dans le brouillard, une ferveur incroyable, des joueurs qui ne lâchent jamais rien.

Quel regard portez-vous sur cette équipe du Connacht  ?

W.S: C'est une équipe irlandaise, point. Et cela veut tout dire: elle est composée de joueurs qui ont beaucoup de cœur, qui vont nous proposer beaucoup de combat. Nous avons regardé leur match sur le terrain des Harlequins, qui sont actuellement en tête du championnat anglais et très franchement, leur défaite ne s'est pas jouée à grand chose. Cela montre bien toute la qualité de cette équipe.

Comment s'est passé votre retour au club, que vous avez retrouvé avec des nombreux joueurs étrangers   ?

W.S: Honnêtement, j'appréhendais un petit peu, mais j'ai été rapidement rassuré. Tous ces joueurs sont animés d'une réelle volonté de s'intégrer à l'équipe, d'apprendre le français, de découvrir une nouvelle culture. D'ailleurs ils restent tous au repas d'après-match, et même dans le vestiaires ils apportent un supplément de vie au groupe, et ne sont pas effacés.

Personnellement vous êtes désormais en concurrence avec Gary Botha, un international sud-africain (12 sélections) et un titre de champion du monde en 2007 (même s'il n'a joué qu'un match, ndlr.)...

W.S: Oui Gary Botha est un très bon joueur mais... il me semble que j'ai toujours été en concurrence avec d'autres grands joueurs au Stade Toulousain, comme Yannick Bru, ou encore Virgile Lacombe... ça fait partie du jeu.

Après treize saisons passées au Stade Toulousain, vous arrivez en fin de contrat. Etes-vous le joueur d'un seul club  ?

W.S: Je me voyais le joueur d'un seul club. Mais plus le temps passe, plus je me dis que cela pourrait ne pas être le cas. Toutefois, il est encore trop tôt pour se prononcer...

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