Kayser: "Clermont a hâte d’en découdre avec le Leinster"

Par Rugbyrama
  • Benjamin Kayser - Clermont - 31 mars 2012
    Benjamin Kayser - Clermont - 31 mars 2012
Publié le Mis à jour
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Ce dimanche, Clermont, dernier représentant français en lice pour un titre européen, affronte le Leinster au stade Chaban-Delmas de Bordeaux. A quelques jours de ce rendez-vous capital qui pourrait envoyer l’ASM vers une finale historique, le talonneur tricolore Benjamin Kayser piaffe d’impatience.

Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous à quelques jours de ce rendez-vous européen ?

Benjamin KAYSER: Il y a beaucoup d’excitation. C’est le match le plus important de l’année. C’est l’objectif qui avait été fixé par le club en début de saison, donc il y a forcément plus de pression. Mais en même temps, tout disparaît quand on se dit que l’on va jouer le champion d’Europe: cela va être un match extraordinaire. Tout le groupe a hâte d’en découdre. C’est le match pour lequel on s’entraîne depuis dix ans pour certains. Et on se sent pris dans l’engouement populaire que crée cet événement.

Que représente ce match ?

B.K. : C’est une demi-finale, un match couperet. Il décide de qui aura l’honneur de disputer le titre. Dire que l’on va être champion d’Europe, c’est présomptueux. En revanche, dire que l’on veut atteindre la finale pour la disputer, c’est un objectif. Nous nous sommes donnés les moyens d’en arriver là. On ne veut pas voir plus loin, mais on garde cet objectif en tête. C’est un privilège tellement rare... combien d’équipes pourtant méritantes au vu de leur saison ont été sorties ? Il n’y a qu’à voir Toulouse. Il suffit d’un match. Quatre-vingt minutes et c’est fini.

Qu’est ce qui peut faire la différence dans un tel match ?

B.K. : L’envie et le public. Le niveau est comparable, les deux équipes comptent de nombreux internationaux dans leurs rangs, mais ils ont l’expérience de ce niveau de compétition. Nous, nous aurons le public qui va nous transcender. J’espère que ce sera le cas, car nous avons un public formidable.

Certains estiment que vous pourrez prendre l’ascendant en mêlée fermée...

B.K. : Oui peut-être... mais nous espérons aussi que cela ne sera pas le seul domaine dans lequel nous pourrons rivaliser ! (rires) Comme toujours, la mêlée est revenue sur le devant de la scène: ça fait quelques saisons que les matchs peuvent être gagnés grâce à une belle mêlée. Déjà, il faudra contrarier leurs lancements de jeu en mêlée et en touche, pour éviter de les regarder jouer. Après, il faudra imposer notre jeu et pour cela, il faut des ballons propres. Il n’y a pas de mystère.

Vous pourrez également vous appuyer sur une défense qui n’a pas encaissé d’essais depuis quatre matchs...

B.K. : Oui, mais sans faire injure à qui que ce soit, ce match va être d’un niveau supérieur. Et se borner à défendre ne nous mènera nulle part. On a envie d’attaquer, de prendre le jeu à notre compte.

Le Leinster impose de très longues séquences de jeu, avez-vous travaillé spécifiquement cette semaine ?

B.K. : Cette semaine, non. C’est quelque chose que nous faisons depuis le début de l’année. Et si on ne fait que les regarder, si on ne fait que parler d’eux pendant la semaine, ça ne passera pas. Donc on va se concentrer sur nos points forts.

Dort-on bien à l’approche d’un tel rendez-vous ?

B.K: Oui, parce que cela reste du rugby. Cela va être un moment fantastique à vivre dans une carrière. Ce match, on y pense depuis la victoire aux Saracens. On vit avec, on y pense souvent. Mais on en perd pas le sommeil pour autant. Ce n’est que du rugby.

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