Cotter : "Nous avons nos armes"

Par Rugbyrama
  • Vern COTTER - 20.04.2012 - Clermont Auvergne
    Vern COTTER - 20.04.2012 - Clermont Auvergne
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A quelques jours d’un rendez-vous européen capital, à savoir une demi-finale de H Cup à Bordeaux contre le Leinster, l’entraîneur clermontois Vern Cotter veut croire en les forces de son équipe qui, selon lui, doit compter sur "ses propres armes" et "arrêter de regarder ce que fait le Leinster".

Comment sentez-vous vos joueurs à l’approche de cette demi-finale ?

Vern COTTER : Concentrés. Mais aussi méfiants, et très enthousiastes. Je suis toutefois un peu inquiet, parce que nous ne sommes pas à un niveau de précision encore suffisant pour aborder ce match, mais il nous reste encore quelques jours pour travailler. Nous sommes sur la bonne voie.

Quel regard portez-vous sur cette équipe du Leinster ?

V. C. : C’est le champion d’Europe en titre. Ce n’est pas un hasard s’ils jouent leur quatrième demi-finale européenne consécutive. Ils abordent forcément ces matchs avec plus de confiance que nous. Pour autant, nous devons être confiants, nous aussi. Nous avons nos armes, notre façon de jouer, et nous devons rester concentrer sur ce que nous faisons. On a tendance à trop se disperser, à regarder ce que fait le Leinster. Mais il est sûr que je vois du danger partout : défensivement, ils disposent de joueurs capables de réaliser des turnovers, et ils ont aussi beaucoup de vice avec Leo Cullen et compagnie. Et en attaque, ils disposent d’une grande variété de lancements de jeu.

Est-ce que la météo vous inquiète ?

V. C. : Nous la surveillons de près, oui, mais nous sommes aussi capables de nous adapter. Mais qu’il pleuve ou non, il faudra les priver de ballons.

Vous connaissez bien cette équipe du Leinster...

V. C. : Bien sûr, nous les avons joué l’année dernière deux fois. Mais c’est une équipe qu’il faut attraper d’entrée et ne plus relâcher par la suite. J’ai eu Joe (Schmidt, ndlr.) au téléphone il y a quinze jours. Nous n’avons pas beaucoup parlé de rugby : il me connait, je le connais... nous avons parlé de nos familles. Quoiqu’il arrive, ce sera un beau match de rugby avec beaucoup de spectacle.

Qu’est ce que ça vous fait de jouer contre lui ?

V. C. : Ca change rien à notre métier ou à notre amitié. On essaye simplement de préparer au mieux notre équipe... Après, ce sont les joueurs qui jouent, pas nous. Ils s’approprient le jeu. Mais je pense que le match ne se jouera pas sur grand chose : un détail, un rebond...

Et l’arbitrage peut-être ?

V. C. : Nous avons su nous adapter à l’arbitrage britannique de la H Cup. Nous sommes conscients que cela peut beaucoup influer sur le match, et nous travaillons dans ce sens.

Le fait de jouer à Bordeaux est un avantage selon vous ?

V. C. : Oui, car beaucoup de nos supporters vont faire le déplacement pour nous soutenir là-bas, et c’est très important pour nous. Il vont nous pousser dès la première minute, et nous en avons besoin pour faire une bonne entame, et ne pas reproduire notre erreur de l’année dernière à l’Aviva Stadium où nous avons été mis en difficulté pendant les vingt premières minutes.

On peut imaginer que Nathan Hines a beaucoup participé cette semaine...

V. C. : Oui, beaucoup. Il connait bien la maison, et ça nous aide, notamment en conquête. Nous n’avions pas Nathan l’année dernière. Mais je pense qu’il est surtout très concentré sur ce qu’il doit apporter à ses coéquipiers.

Existe t-il une différence entre la préparation d’une demi-finale de H Cup et une demi-finale de Top 14 ?

V. C. : Non, pas vraiment. Il faut se concentrer très vite et très fort. Chaque geste compte car il s’agit d’un match couperet.

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