Biarritz, l’espoir perdure

Par Rugbyrama
  • Ilikena BOLAKORO - 10.12.2011 - Trevise / Biarritz
    Ilikena BOLAKORO - 10.12.2011 - Trevise / Biarritz
Publié le Mis à jour
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En s’imposant avec le bonus à Aguilera face aux Italiens de Trévise, les Biarrots se sont relancés à la course à l’Europe et ne sont plus qu’à deux points du leader, les Saracens. Un succès sur lequel les Biarrots souhaitent capitaliser pour redresser la barre en Top 14, où ils sont derniers.

Il fallait voir la joie des Biarrots au coup de sifflet final pour réaliser à quel point cette victoire bonifiée face à Trevise était une délivrance (29-12). Un succès acquis dans la douleur, car les Basques étaient encore menés de douze unités, sur leur pelouse, après trente-quatre minutes de jeu, le tout dans des condition dantesques: un vent à décorner les boucs, une pluie battante rendant le ballon glissant et le jeu au pied hasardeux. Un succès de surcroît bonifié dans les tous derniers instants de la rencontre, et qui permet aux hommes du trio Lagisquet-Milhas-Isaac de revenir à deux points du leader, les Saracens.

Le secret de ce succès  ? Un sang-froid à toute épreuve. Contre le vent au cours du premier acte, les Biarrots n’ont pas paniqué alors qu’ils étaient acculés dans leur camp, voyant défiler les pénalités des Kris Burton. Sûrs de l’avantage que leur conférerait Eole en seconde mi-temps, les Biarrots ont plié, mais pas rompu: "Nous ne nous somme pas affolés. Nous savions qu’avec le vent, nos adversaires marqueraient sur chacune de nos fautes mais que nous aurions l’occasion de revenir en deuxième période", confirmait le talonneur Arnaud Héguy qui, après son arrivée à l’intersaison, prend peu à peu une autre dimension au sein de l’effectif basque.

Retour à la réalité du championnat

A l’issue de la rencontre, Patrice Lagisquet ne pouvait que se satisfaire de ce résultat: "Ca fait plaisir. Les joueurs ont répondu présents dans ce qu'on leur a demandé. Marquer quatre essais dans de telles conditions, ça n'était pas évident. Ce soir, le contrat est rempli. Nous avons su ne pas nous affoler". Outre la belle opération comptable, c’est avant-tout cette force de caractère que le technicien voulait retenir. Une belle réaction qui inciterait presque à dire que le BO est guéri des maux qui les rongeait depuis le début de saison: le doute et la fébrilité, responsables des (trop) impairs à domicile en championnat (trois défaites et deux nuls).

Alors, le BO est-il guéri  ? Si ce deuxième match contre les Italiens inciterait à répondre favorablement à cette question, il faut toutefois rappeler que cette seconde parenthèse européenne reste malgré tout mitigée (une défaite à l’extérieur et une victoire à domicile). Ce week-end, les Biarrots retrouveront le championnat où, à la différence de l’Europe, ils sont lanterne rouge depuis la fin du mois de septembre. La reprise sera d’autant plus difficile qu’ils iront défier le Stade français, une équipe en pleine confiance qui n’a pas eu besoin de d’énergie sur la scène européenne. Une chose est sûre, les Biarrots devront faire preuve des mêmes qualités mentales pour s’imposer dans la capitale.

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