Racing : La sortie de route

Par Rugbyrama
  • Equipe Racing Metro 92 - 17.12.2010 - H Cup
    Equipe Racing Metro 92 - 17.12.2010 - H Cup
Publié le Mis à jour
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Après son succès aux Saracens, le Racing se trouvait en embuscade derrière le Leinster et Clermont dans la poule 2 et s’affirmait comme un candidat aux quarts de H Cup. Mais les Franciliens ont perdu sous la neige à domicile lors du match retour ce vendredi (14-19) et (presque) tout s’est écroulé…

Quarante minutes d’absence… C’est bien cette première période cauchemardesque face aux Saracens ce vendredi qui risque de couter au Racing-Metro une qualification en quart de finale de H Cup pour sa première participation dans la compétition. "En première mi-temps, on n'a pas su maîtriser le ballon quand on arrivait près de leur ligne, regrettait Nicolas Duranr après la rencontre. On a joué un peu à l'envers, ils ont été très réalistes, ils ont même réussi à passer un drop, ce qui est un exploit vu les conditions climatiques." Voilà qui est parfaitement résumé. Et voilà surtout comment les Anglais ont regagné les vestiaires à la mi-temps avec une étonnante avance de 16 points (16-0). "Nous avons eu des problèmes de choix avec le ballon lors de la première période, reconnaît le co-entraîneur Simon Mannix. Ce n'était pas la journée pour jouer vraiment au large mais pour simplifier les choses."

"40 minutes trop tard"

Certes, les contions climatiques, avec les fortes chutes de neige qui s’abattaient sur la pelouse de Colombes pendant le match, ont forcément faussé les débats. Et donc changé la donne. "Sur le terrain, on ne voyait pas grand chose sous les ballons hauts, argumente Durand. Dès qu'il roulait, cela faisait boule de neige, il y avait un manque d'appui donc tout était ralenti, pour taper, passer... Mais ce n'est pas une excuse." Effectivement, ce n’est pas vraiment une excuse. Les Anglais ont simplement su s’adapter plus rapidement à la situation. Ce vendredi, il fallait réduire les ambitions de jeu et se montrer pragmatique. "On l'a bien fait en deuxième mi-temps, avec un bon jeu au pied, des bonnes montées défensives pour mettre l'adversaire à la faute, explique Mannix. Mais on l'a fait 40 minutes trop tard et ça nous coûte cher."

"Nous avions les armes"

Et les Racingmen, privés de trois joueurs (Chabal, Qovu et Chavancy) quelques minutes avant le début du match, peuvent ressentir une énorme déception. Un grand sentiment de gâchis. "C'est frustrant, nous étions capables de gagner ce genre de match, illustre Mannix. En première mi-temps, notre intelligence de jeu était inexistante. La leçon était dure. Ce n'est pas le visage que l'on voulait montrer à notre public." "On a rectifié le tir, on s'est battu et on est revenu en deuxième mi-temps, renchérit Durand. C'est dommage que l'on n'ait pas gagné ce match car je pense que nous avions les armes pour l'emporter au finish." Mais lui et ses coéquipiers n’y sont pas parvenus. Et ils ont ainsi laissé le Leinster et Clermont s’échapper dans la poule 2 et fortement compromis leurs chances de qualification. Dire qu’ils avaient pourtant fait le plus dur en allant s’imposer sur le terrain des Saracens une semaine plus tôt…

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