Millo-Chluski : "Pas de seconde chance"

Par Rugbyrama
  • romain millo-chluski toulouse biarritz h cup 2010
    romain millo-chluski toulouse biarritz h cup 2010
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Le Stade toulousain affronte ce dimanche (17h30) le Biarritz olympique en quart de H Cup dans un remake de la finale de la saison dernière, remportée par les coéquipiers de Romain Millo-Chluski. Et le deuxième ligne affirme que cette victoire "appartient au passé" et que "tout est remis à zéro".

Vous avez remporté la H Cup en mai dernier en battant Biarritz en finale. Vouloir conserver votre titre est-il une motivation supplémentaire ?

Romain MILLO-CHLUSKI : Je ne veux pas penser au titre de l'an dernier. Cela appartient déjà au passé et on se concentre uniquement sur les échéances à venir. Quand on arrive au bout d'une compétition, on sait les sensations que cela procure. C'est exceptionnel et dès que la saison suivante débute, on n'a qu'une envie, c'est revivre ces moments. Là, on est conscient que si on perd en quart, on n'aura pas de seconde chance.

En finale, vous les aviez notamment largement dominés devant. Est-ce que ce sera encore la clé de la rencontre ?

R.M.-C. : On les avait dominés devant mais ce ne sera sûrement pas le cas ce dimanche. La vérité d'aujourd'hui n'est pas forcément celle du lendemain. Ce n'est plus la même équipe et c'est une autre saison, une autre compétition. Tout est remis à zéro. Cela se jouera évidemment sur l'engagement, le combat. Mais ce serait une erreur de ne résumer ce match face à Biarritz qu'à l'affrontement physique. Cette équipe, on la connaît. Elle a beaucoup d'autres qualités et on s'attend à un énorme orgueil de sa part par rapport à la finale perdue. Une rencontre de phases finales se gagne aussi sur les détails, la concentration car au niveau de le niveau de la motivation, on sait qu'il y en aura beaucoup de part et d'autre.

Votre succès à Perpignan, une semaine après le sévère revers au Racing, vous a-t-il rassuré ?

R.M.-C. : A Perpignan, on s'est retrouvé sur les fondamentaux, à savoir l'engagement et la solidarité. Mais pour passer ce quart, cela ne suffira pas. Il nous faudra plus que cela. De toute façon, un quart reste un quart, même à l'extérieur... C'est un match à part. L'enjeu est énorme et on se doit de bien négocier ce rendez-vous.

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