Un virage à prendre

Par Rugbyrama
  • dimitri yachvili biarritz 2009-2010
    dimitri yachvili biarritz 2009-2010
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Plus que jamais en course pour disputer un barrage en Top 14, Biarritz, qui reste sur deux belles victoires, aborde son quart de finale de Coupe d’Europe contre les Ospreys, samedi à Anoeta, avec confiance et ambition. L’opportunité de sauver une saison mal engagée est à portée des Basques.

Un succès convaincant face à Toulouse (26-10). Puis une victoire bonifiée face à Montauban (42-13) qui relance totalement les Biarrots dans la course à la 6e et dernière place qualificative pour les phases finales du Top 14. Quoi de mieux pour préparer le quart de finale de Coupe d’Europe ? "Nous avons bien scindé les deux compétitions, tempère Jean-Michel Gonzalez, l’entraîneur des avants, dans Midi Olympique. Nous n’avons pas du tout pensé à la H Cup au moment d’affronter Montauban. Maintenant, on est entré dans la Coupe d’Europe et on ne calculera pas en fonction du Racing." Le Racing-Metro… En effet, dans dix jours, le BOPB disputera un véritable huitième de finale en championnat à Colombes. Mais avant, il y a les Ospreys. Il y a Anoeta. Il y a cette Coupe d’Europe… "Maintenant, on peut se pencher sur ce match qui nous trottait dans la tête depuis un moment, explique Romain Terrain sur le site internet du club. Là, c’est bon, on y est. C’est la dernière ligne droite."

Difficile à croire il y a encore quelques semaines, Biarritz est en course sur les deux tableaux. A la croisée des chemins… En quelques jours, le club basque peut s’offrir une demi-finale européenne et un barrage sur le plan national. Ou bien tout perdre. "Nous sommes des compétiteurs et ces deux gros challenges ne nous procurent que du plaisir", assure Julien Peyrelongue. Surtout que lui et ses coéquipiers sont actuellement dans une dynamique positive. Et ils ont l’avantage de recevoir les Ospreys. Un avantage ? Certes, mais la jurisprudence 2007 force à la retenue : "Il faut s’en souvenir, rappelle Julien Peyrelongue. Nous étions premiers de notre groupe comme cette année et nous étions passés à la trappe contre Northampton, le huitième, à Anoeta".

"On souffre toute une saison pour cela"

Cette fois, les Basques ne veulent reproduire la même erreur à Saint-Sébastien. Aucun excès de confiance à l’horizon, les joueurs le répètent : "On sent que tout le monde, du staff au dernier espoir, est concerné, affirme Romain Terrain. Tout le monde veut aller chercher cette demie. Cela va être une rencontre énorme. A nous d’écrire notre histoire, à nous de préparer cette rencontre au mieux. On sera présent, j’espère maintenant qu’on fera le match qu’il faut pour l’emporter".

Les hommes du manager Laurent Rodriguez ont consenti trop d’efforts et traversé trop de périodes difficiles pour laisser passer une telle chance de briller. "Personnellement, j’arrive de Castres, j’ai plus souvent connu les bas de tableau que les phases finales. Alors là, se qualifier pour un quart de finale de Coupe d’Europe à la maison, c’est extraordinaire. Je suis bien placé pour savoir que les équipes se construisent dans la douleur. On vit des moments de joie mais aussi des moments durs et aujourd’hui, on peut se qualifier pour une demie européenne et cela prouve donc la solidarité de notre groupe. On souffre toute une saison pour cela". Et cette saison, les Biarrots ont connu leur part de souffrance. A eux désormais de s’offrir un final exceptionnel. L’occasion est trop belle…

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