Hueber : "Rester invaincus à Mayol"

Par Rugbyrama
  • Aubin Hueber Toulon 2010
    Aubin Hueber Toulon 2010
Publié le Mis à jour
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Le calendrier de H Cup est tombé et Toulon, qui évoluera dans une poule très relevée avec les Ospreys, le Munster et les London Irish, entamera la saison sur les chapeaux de roue. Si la H Cup n'est pas un objectif pour le club, elle doit lui permettre de grandir assure l'entraîneur Aubin Hueber.

Quelle est votre impression après l'officialisation du calendrier de H Cup ?

Aubin HUEBER : Je me dis d'abord que, si on cumule avec le championnat de France, on se rend compte que nous allons avoir un début de saison très difficile. Le mois d'octobre sera notamment très chargé avec la réception de Castres en Top 14, celle des Ospreys en H Cup, puis des déplacements au Munster en Coupe d'Europe, et à Paris et à Toulouse en championnat. Nous enchaînerons d'ailleurs avec Perpignan en suivant. Ce sont les hasards du calendrier, c'est comme ça mais il va falloir bien le gérer. Nous qui voulions du très haut niveau, nous allons en avoir !

Quel sera l'objectif du RCT en Coupe d'Europe ?

A.H. : Je préfère laisser mon président parler des objectifs. Nous allons surtout essayer de faire aussi bien que l'an dernier en Top 14. Pour ce qui concerne la H Cup, nous allons tenter de rivaliser avec les plus gros clubs d'Europe, qui figurent dans le haut de tableau de cette compétition et qui en ont l'habitude. Ce qui serait bien, ce serait de rester invaincus à Mayol. Après, nous affinerons nos objectifs en fonction de nos résultats.

La H Cup n'est donc pas une priorité pour le club.

A.H. : Non, nous nous concentrerons essentiellement sur le championnat. La H Cup devra servir de tremplin pour certains joueurs, tandis que d'autres en profiteront pour se remettre en forme.

Cette compétition peut-elle vous permettre de franchir un palier ?

A.H. : Bien sûr. Elle doit permettre au groupe d'emmagasiner un vécu collectif au plus haut niveau. Nous restons sur une très bonne saison mais ce n'est pas une fin en soi. Pour un joueur, le plus dur n'est pas d'avoir une sélection, mais d'en glaner 30 ou 40. Pour un club, c'est le même principe. Nous voulons confirmer l'an prochain, et cela passera par des matchs contre les plus grands.

Toulon a affronté Aix-en-Provence lors d'un entraînement dirigé en faveur des sinistrés du Var vendredi dernier. Avez-vous retiré quelques enseignements de cette rencontre ?

A.H. : Pas spécialement, non. Il y a eu quatre quarts temps de vingt minutes et les équipes jouaient à toucher lors des trois premiers. Les joueurs ont beaucoup souffert de la chaleur en tout cas.

Justement, où en êtes-vous dans votre préparation ?

A.H. : Nous avons entamé notre cinquième semaine de travail. Même si nous avons un peu repris le rugby, il nous reste encore une petite semaine de préparation physique. Nous affronterons Lyon samedi en match amical puis nous partirons en stage à Serre-Chevalier de mercredi à dimanche prochains pour renforcer un peu plus le collectif. Il ne faut pas oublier que nous avons recruté douze nouveaux joueurs.

Justement, vous avez pu les voir à l'oeuvre contre Aix vendredi. Qu'en avez-vous pensé ?

A.H. : Nous avons pu voir quelques attitudes et comportements, c'est vrai. Mais nous avions déjà des certitudes. Si nous avons recruté ces joueurs, c'est que nous pensions qu'ils avaient des qualités. A nous de les faire grandir et à eux de nous faire grandir.

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