Le Racing pour progresser

Le constat est terrible pour le Racing-Metro. La Coupe d'Europe peut se montrer cruelle dès la première journée. En s'inclinant à Dublin, les joueurs de Pierre Berbizier ont quasiment dit adieu à toute chance de qualification pour les phases finales de la compétition dans une poule 2 très relevée. Non pas qu'un seul revers est irréversible mais le point de bonus offensif marqué par les Irlandais complique les affaires des Franciliens, revenus bredouilles. Pourtant, il n'est pas question de jeter les armes si tôt. Les coéquipiers de Lionel Nallet vont encore batailler et le manager Pierre Berbizier explique pourquoi sur le site officiel du club : "je crois que c’est une bonne expérience. On a vu ce qu’était le haut niveau et il en reste un double sentiment : je pense que nous n’en sommes pas très loin et, en même temps, on a pu toucher ce qui nous manquait."

Une base de travail

On n'apprivoise pas le haut niveau à l'entraînement mais en s'y confrontant le plus souvent possible. Il est donc hors de question de se priver des confrontations européennes pour acquérir des repères et des automatismes qui pourraient se révéler précieux pour conquérir un titre. Cette compétition doit rester une formidable base de travail, sans ce soucier des résultats secs. "Il y a toujours une part de mensonge dans la défaite comme dans la victoire," explique le manager des Ciel et Blanc, "Sachons relativiser, prenons conscience de nos problèmes, parce qu’il y en a, et travaillons pour trouver des solutions à ces problèmes."

"Notre capacité de réaction"

Prochain test ce samedi face à Clermont, dans un stade de Colombes qui va découvrir l'Europe. "Ce qui est intéressant, c’est que c’est à nouveau un adversaire de haut niveau. Les Clermontois viennent de gagner leur premier match, ce sont les champions de France en titre. Nous les avons déjà rencontrés et battus en Top 14 mais, pour eux, l’Europe est un objectif prioritaire. Il sera intéressant de jauger notre capacité de réaction." Et celle-ci est vivement attendu par Berbizier car son équipe vient de s'incliner pour la deuxième fois consécutive, ce qui ne lui était pas encore arrivé depuis le début de la saison.