Dusautoir : "Reparti pour un tour"

Par Rugbyrama
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Thierry Dusautoir, l'homme en forme du Stade toulousain, a déjà perdu deux finales de Coupe d'Europe. Il espère que cette année sera la bonne. Pour cela, il faudra commencer par écarter Cardiff au Millenium, un stade qui a révélé le troisième ligne français aux yeux du monde entier.

Redoutez-vous cette formation de Cardiff ?

Thierry Dusautoir : Ils auront bien sûr un sentiment de revanche après notre victoire en quart de finale l'an dernier (41-17, NDLR). Mais notre objectif reste d'aller le plus loin possible dans cette compétition et je suis persuadé que nous en avons les capacités. Il faut saisir l'opportunité, sachant que maintenant, tout peut s'arrêter sur un match.

Vous aurez en face de vous Martyn Williams, un joueur que vous connaissez bien pour l'avoir aussi rencontré pendant le Tournoi. Que pensez-vous de lui ?

T. D. : C'est un joueur plein d'expérience et qui, à l'image de son équipe, défend très bien. De plus, il sait se montrer pénible sur les sorties de balle. Il faudra donc être les premiers sur les points de rencontre.

La Coupe d'Europe vous a échappé à deux reprises. La remporter enfin est-il votre objectif principal ?

T. D. : Si on englobe l'équipe de France, à titre personnel, il me reste beaucoup de belles choses à gagner. En club, je suis évidemment à la recherche d'un titre de champion d'Europe. J'ai déjà perdu deux fois en finale (avec Biarritz en 2006 et avec Toulouse en 2008, NDLR) et c'est dur à encaisser. Là, je suis reparti pour un tour. J'espère que ce sera le bon. Rien que de postuler pour ce titre est déjà quelque chose d'exceptionnel mais ça, c'est pareil pour tous les joueurs.

Que ressentirez-vous au moment d'entrer sur la pelouse du Millennium ?

T. D. : Beaucoup d'émotion avant tout. C'est un stade exceptionnel que j'aime beaucoup.

C'est aussi le théâtre du match qui vous a révélé aux yeux du monde (France/Nouvelle-Zélande le 6 octobre 2007).

T. D. : Oui, et cette victoire avec l'équipe de France contre les All Blacks en Coupe du monde est évidemment un souvenir plus que positif. C'était un match qui s'est déroulé dans des conditions particulières, cela avait bien marché pour nous et pour moi. C'est tout simplement un de mes plus grands souvenirs rugbystiques.

Depuis quelques semaines, votre avez encore changé de dimension. En êtes-vous conscient ?

T. D. : Mon statut ne cesse d'évoluer depuis le début de ma carrière mais je n'y attache pas trop d'importance car je considère que même aujourd'hui, je reste un joueur en devenir. Je ne veux pas me poser trop de questions. Je me contente de donner le maximum sur le terrain et de travailler le plus sérieusement possible.

Vous n'avez jamais semblé aussi fort qu'en ce moment. Etes-vous d'accord ?

T. D. : Disons que pendant le Tournoi des 6 Nations, j'étais dans une période de forme et j'ai su en profiter au maximum. Chaque période a une fin mais j'espère continuer jusqu'à la fin de la saison. Cela ne m'empêche pas de chercher à régler des détails pour avancer encore et d'avoir envie de toujours progresser.

Sur quels points en particulier ?

T. D. : Sur la passe notamment ou sur le soutien offensif. Je pense que je dois aussi progresser sur le plan physique.

Vous avez été capitaine contre le Stade français récemment. Qu'avez-vous ressenti ?

T. D. : C'est une belle reconnaissance pour moi. Cela fait toujours très plaisir d'être le capitaine d'une équipe comme celle du Stade toulousain.

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