Paris part de loin

Par Rugbyrama
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Le Stade français est pour l'instant le moins bien classé des deuxièmes et n'a donc plus son destin en mains s'il veut disputer les quarts de finale. Ça n'empêche pas les Parisiens de croire au miracle. Première mission: ramener cinq points de chez les Sc

Peut mieux faire. Avec 11 points en quatre matchs sur 20 possibles, le Stade français présente un bulletin de note à peine au-dessus de la moyenne. Le club parisien est d'ailleurs le moins bon des éléments toujours en course pour les places de meilleurs deuxièmes. Leicester et Bath (15 points), Gloucester (14) et, dans une moindre mesure, les Wasps (12) ont une longueur d'avance sur les stadistes. L'équation est simple: il faut engranger dix points chez les Scarlets et devant l'Ulster tout en espérant que les autres candidats lâchent prise, pour accéder aux quarts de finale.

Passer en phase finale avec 21 points ne relève pas de l'utopie. L'an dernier, les Ospreys l'avaient fait et il y a deux ans, 20 unités avaient suffi à Northampton. Le tout, c'est de les avoir à l'heure des comptes. "On va à Llanelli pas seulement pour gagner mais pour aller chercher les cinq points, explique Sergio Parisse. C'est notre seul moyen de conserver un espoir. On fera tout notre possible. On y croît toujours même si on sait que les possibilités sont minimes. "Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, ajoute Sylvain Marconnet. Tant que ce n'est pas définitivement perdu, on se doit de tout donner."

Marquer, beaucoup marquer...

Tout donner, certes, mais jusqu'à quel point? Les Parisiens doivent-ils se lancer dans l'offensive à tout-va pour marquer le bonus ou d'abord penser à la victoire? "Il va falloir être enthousiastes, tenter énormément de choses et prendre beaucoup d'initiatives, reconnait Fabrice Landreau. Il faudra peut-être taper un peu moins dans le ballon et jouer plus souvent à la main. On verra si les conditions climatiques nous permettent de le faire. S'il pleut, ça sera peut-être difficile d'envoyer du jeu au large. Mais on va chercher quoiqu'il arrive à marquer des essais".

En cas d'égalité, ce sont en effet le nombre d'essais qui départagent les équipes. Gloucester et Leicester sont déjà à seize et quinze. Paris, à seulement huit. "L'attaque sera primordiale, mais on va essayer de mettre tout de même un peu de défense pour être cohérent, ajoute l'entraîneur adjoint. Inscrire quatre essais sur des contres, ce serait formidable. Il va falloir surtout mettre beaucoup de vitesse, se déplacer. Les surprendre". "On devra bien jouer, puis gagner le match et enfin seulement gagner le match en jouant bien", explique Ewen McKenzie.

La bonne nouvelle pour le Stade français, c'est que les Scarlets n'ont plus vraiment le niveau européen, notamment en défense. Depuis leur quart de finale face au Munster en mars 2007, ils n'ont plus remporté un seul match de H Cup soit 10 rencontres avec, au passage, une moyenne de 35,4 points encaissés. Autant dire que la mission est à la portée des Parisiens. Comme elle l'était de Clermont, vainqueur à Llanelli (0-41) l'an dernier. Par ailleurs, les hommes d'Ewen McEnzie ont déjà gagné sept fois hors de leurs bases. Paris a donc les ingrédients pour passer. Ne manque plus qu'un petit coup de pouce du destin...

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