Les raisons d’un flop

Par Rugbyrama
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Résultat positif mais négatif, couac et rendez-vous manqué... La Coupe d'Europe a mis en exergue ce week-end les failles des clubs français, mais surtout du Top 14.

C'est un comble non? Franchement pas récompensés! Clermontois et Perpignanais se sont offerts de belles victoires devant respectivement Montauban et les Ospreys, soit les trois-quarts de l'équipe nationale du pays de Galles. Pourtant, ces deux équipes françaises ont dû attendre dimanche soir et une cascade de résultats pour entrevoir une lueur d'espoir de qualification. Mince espoir, mais l'espoir fait vivre et pour le coup, il va falloir encore cravacher le week-end prochain. Se remobiliser pour aller à Sale pour les Clermontois et à Trevise en ce qui concernent les Catalans.

Au final après ce week-end catastrophique pour les clubs français, surtout pour les deux Stades (toulousain et français), ce n'est que juste retour de se retrouver avec finalement trois clubs encore en course et non plus que la moitié d'un...

Le Top 14 dans l'oeil du cyclone

Mais là encore, il ne faut pas se voiler la face. Ce qui s'est passé ce week-end n'est pas anecdotique et il est bizarre de souligner, comme le fait ce lundi Midi Olympique, que depuis le passage à la poule unique à 14, plus un seul club français n'a réussi à conquérir la Coupe d'Europe. Alors certes, Toulouse a échoué à trois points l'an dernier face au Munster. Mais le Top 14 est de plus en plus dans l'oeil du cyclone.

Alors qu'il doit communiquer son groupe de 30 joueurs mercredi à Bayonne, Marc Lièvremont ne cache pas son inquiétude : "Tout le monde sait que le niveau du Top 14 n'est pas bon. Ce n'est pas un hasard si les clubs français sont en difficulté. À l'époque où le Top 14 a été créé, il était très bien, parce qu'il correspondait aux besoins du rugby français et tenait compte de l'une de ses spécificités, les phases finales. En ce qui me concerne, je suis plutôt partisan de la suppression de ces phases finales, pour que tout le monde soit concerné par la lutte pour la première place. Aujourd'hui, au-delà du problème des dates, le Top 14 est trop éloigné du niveau de la H Cup, et plus encore du niveau international."

Bien sûr, il ne faut pas jeter l'eau du bain et le bébé avec, mais des retouches, voire des mesures s'imposent. Et en attendant, pour éviter qu'une triste ligne s'écrive dans l'histoire du rugby français, espérer pour qu'au moins Toulouse, qui va affronter Bath dans un véritable huitième, se hisse au deuxième tour.

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