Du lourd pour Paris

Par Rugbyrama
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Après les poules de Biarritz et Toulouse, voici la poule 4, celle du Stade français qui espère retrouver les quarts de finale. Ewen McKenzie aborde un nouvel aspect de son travail d'entraîneur et va pouvoir mesurer l'envie des Parisiens de décrocher la H

Le favori: Stade français

Malgré l'absence de résultats sur la scène européenne la saison dernière, les Parisiens semblent partir avec une petite longueur d'avance dans cette poule 4. Invaincus depuis le début de la saison en Top 14, les joueurs d'Ewen McKenzie ont rapidement assimilé les schémas tactiques proposés par l'entraîneur australien et ils peuvent compter sur le talent de Juan Martin Hernandez, la technique de Sergio Parisse ou encore sur le pied de Lionel Beauxis. En revanche, leur marge de manoeuvre est très étroite car les Harlequins et Llanelli ont un potentiel intéressant. Surtout les Stadistes devront retrouver une assise en mêlée fermée pour espérer rivaliser à ce niveau.

Les outsiders: Harlequins, Llanelli

Sans faire de bruit le club londonien des Harlequins s'est hissé à la deuxième place de championnat anglais. Un classement flatteur qui doit beaucoup au talent offensif de cette équipe qui s'améliore de saison en saison. Déjà présents dans la poule du Stade français la saison dernière, les Harlequins avaient subi deux lourdes défaites face au club de Max Guazzini mais leur potentiel semble supérieur cette année. De son côté, Llanelli reste un adversaire dangereux. La province galloise était la saison passée dans "la poule de la mort" avec le Munster, les Wasps et Clermont et n'avait pas réussi à s'en sortir mais il ne faut pas oublier que les Scarlets avaient atteint les demi-finales de l'épreuve au printemps 2007. Actuellement, Llanelli occupe la troisième place de la Ligue Celte.

Doit faire ses preuves: l'Ulster

La province irlandaise n'est plus aussi redoutable que par le passé et elle peine à soutenir la comparaison avec le Leinster et le Munster. Dernière de la Ligue Celte avec une seule victoire lors des cinq premières journées, la formation de Matt Williams paraît à la dérive malgré la présence de plusieurs internationaux dans ses rangs (Boss, Trimble, Wallace, Best).

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