Contrat rempli pour Paris

Par Rugbyrama
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En s'imposant 37-15 contre les Scarlets, le Stade français a empoché une précieuse victoire bonifiée qui lui offre la première place de sa poule. Le bonus offensif fut très difficile et long à venir. Un contre de Beauxis en fin de match a délivré les Pari

Paris sans faute, mais à l'imparfait. En s'imposant contre les Scarlets, le Stade français a obtenu une neuvième victoire consécutive logique et amplement méritée. Pourtant, tout n'est pas si rose. Si les Parisiens ont fait ce qu'il fallait, produit du jeu et du spectacle, ils ont aussi fait preuve d'un manque de réalisme prégnant. Il a ainsi fallu patienter jusqu'à la 77e minute pour atteindre l'objectif du jour, à savoir une victoire bonifiée. C'est Lionel Beauxis, de plus en plus à l'aise dans son rôle d'arrière, qui l'offrait à son équipe après avoir contré un coup de pied de Ceyron Thomas.

Avant cela, les hommes d'Ewen McKenzie avaient manqué pas moins de sept occasions d'essai et quatre tentatives de drop. Applaudis pour leur réalisme implacable depuis le début de la saison, les Parisiens avaient du mal à concrétiser cette fois. Il faut dire que les Gallois fournissaient une très bonne opposition, joueurs et solides en défense. Ils inscrivaient ainsi le premier essai de la partie à la 19e minute de jeu par Mark Jones sur une relance de Morgan Stobbard après un drop raté par Beauxis.

Réveil en deuxième période

Seules trois pénalités de l'arrière parisien (6e, 28e, 39e) permettaient aux Français de virer en tête à la pause. Car Paris avait déjà manqué trois énormes occasions : Beauxis avait été poussé en touche par Jones à deux mètres de la ligne (10e), Bergamasco s'était vu refuser un essai près avoir aplati sur la ligne de ballon mort (25e) et Saubade avait commis un en-avant au moment de s'écrouler dans l'en-but (36e). Jean-Bouin ne tremblait pas plus de 50 minutes toutefois. Car, comme les Toulousains hier, les Parisiens appuyaient sur l'accélérateur en deuxième mi-temps. Le réveil sonnait à la 50e minute et les Français marquaient trois essais en moins de dix minutes. L'ailier de poche Julien Saubade ouvrait le bal à la 45e tandis que Sergio Parisse, encore une fois excellent, s'offrait un doublé (49e et 54e).

Les joueurs de la capitale semblaient enfin lancés mais ils tombaient de nouveau dans un faux rythme. Les Gallois, dépassés mais vaillants, endiguaient leurs assauts efficacement. Parisse (57e), Arias (66e), Saubade (69e) et Glas (70e) échouaient d'un rien dans la course au point de bonus offensif tandis que les Scarlets, sur l'un de leurs rares ballons, voyaient leurs efforts récompensés par Ceyron Thomas (75e). On croyait alors que Paris ne remplirait pas complètement son contrat. Mais Beauxis surgissait. Et, même à l'imparfait, le Stade français réussissait son sans faute.

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