Biarritz se fait du bien

Relancé après son court mais précieux succès à Castres, le Biarritz Olympique poursuivait son opération rachat en se rendant à Calvisano. D'ores et déjà éliminés de la compétition, les Basques comme les Italiens s'affrontaient dans un match sans enjeu et donc sans pression aucune. L'occasion pour les deux équipes, et surtout pour le Biarritz Olympique, de se rassurer dans le jeu.

L'entame du match confirmait même aux Basques que ce voyage à Calvisano n'avait rien d'une sinécure. Bousculés à l'impact et dominés dans l'agressivité, les Biarrots concédaient rapidement l'ouverture du score et Fraser, par deux fois, ne se faisait pas prier pour donner six points d'avance aux siens (4e, 7e). Incapables d'enchaîner des temps de jeu, les Biarrots s'en remettaient alors au pied de Yachvili pour rester au contact des Italiens (18e, 24e, 32e). Mais le dernier mot revenait bien aux locaux et à Fraser (34e, 39e) qui permettait aux siens de regagner les vestiaires en tête (12-9).

Biarritz accélère enfin

Revigorés par un discours que l'on imagine musclé dans les vestiaires, les Basques regagnaient la pelouse avec d'autres ambitions. Il ne fallait d'ailleurs pas longtemps aux rouge et blanc pour prendre la mesure de leurs adversaires. Deux petites minutes suffisaient même aux visiteurs pour inverser la pression dans le sillage d'Andrea Masi. Yachvili profitait du magnifique travail de son centre pour fixer la défense et décaler Damiani d'un petit coup de pied à suivre d'école (12-16, 42e).

Soudainement dominateur, le BO multipliait les temps de jeu mais une succession de maladresses empêchaient les Basques de prendre le large au score. Si Fraser entretenait un court instant l'espoir après un drop lointain et précis (15-16, 56ème), Biarritz accélérait de nouveau et Benoît August profitait du bon travail de ses coéquipiers pour plonger en terre promise (15-23, 57e) et libérer les siens.

Le BO avait ensuite fort à faire pour endiguer les nombreux assauts transalpins mais la défense basque tenait bon jusqu'au bout. A défaut de briller par le jeu, Biarritz se rassure donc sur les fondamentaux et après plus de deux mois de disette, le BO enchaîne une deuxième victoire consécutive riche de sens. Le BO nouveau est-il arrivé ?