Betsen: " Je me sens bien"

Par Rugbyrama
  • Eurosport
    Eurosport
Publié le
Partager :

Après un début de saison en demi-teinte, Serge Betsen est en forme. Le troisième ligne des Wasps fait le point sur sa nouvelle vie avec le club londonien avant le match devant le Leinster. Un match décisif pour la qualification en quarts de finale.

A l'image de ceux de votre équipe, vos débuts anglais ont été difficiles...

Serge Betsen: Il y a eu des mois durs: il fallait prouver, comme ils disent ici, et assimiler un maximum de choses. Mais j'ai souhaité venir ici pour vivre une expérience plus excitante que tout ce que j'ai pu connaître ailleurs. Dans un club français, j'aurais retrouvé ce que je connaissais déjà. Avant d'arrêter, je voulais découvrir une autre culture, un autre environnement, un autre regard sur le rugby.

Qu'est-ce qui vous passait par la tête dans cette période?

S.B: Rien de particulier. Mes expériences m'ont permis de relativiser. Quand j'ai fait mes débuts à Biarritz, j'étais un jeune remplaçant qui devait faire ses preuves. En équipe de France, c'était pareil. Le tarif pour n'importe quel joueur est d'être patient, de travailler dur, et de gagner la confiance des entraîneurs. On oublie aussi que je me suis blessé en amical contre Dax (ndlr: avant le début de saison). Il a fallu récupérer, s'entraîner pour revenir au niveau.

Votre prestation contre les Harlequins, où vous avez été désigné homme du match, est un déclic?

S.B: C'est surtout important pour les commentateurs même s'il est vrai que certains joueurs sont venus me dire que j'étais désormais un Wasp à leurs yeux. Mais il y avait eu des matches positifs, à Edimbourg en Coupe d'Europe, à Newcastle. Ce n'est qu'une suite logique de ma progression, du fait que je me sente bien dans cette équipe.

Quelle différence entre la Premiership et le Top 14?

S.B: L'intensité. On le voit dans les résultats. N'importe quelle équipe peut gagner n'importe où. Au niveau culturel, au niveau de la rigueur, au niveau de la discipline, cela dépasse tout ce que j'avais imaginé (...) Les Wasps sont un club qui a une philosophie qui me parle, une tradition, une culture de la performance. Je retrouve ce à quoi je me suis attaché pour exister au plus haut niveau, pour durer. La préparation est approchée différemment. C'est intense mais ça ne dure pas longtemps. C'est pragmatique, fondé sur l'idée qu'une performance, cela se construit, se cultive.

Quand vous avez signé, les Anglais ont rappelé deux matches: celui en Coupe d'Europe en 2005 où vous avez cassé la jambe d'un Wasp, Stuart Abbott, et celui où vous avez "détruit" Wilkinson dans le Tournoi 2002. On vous en parle?

S.B: Je n'ai pas eu de contact direct avec les supporteurs. Mais les joueurs m'ont très bien accueilli. Je n'ai eu aucun problème. Quant au match contre Wilkinson, c'est vrai qu'il revient toujours (sourire).

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?