Ils ont sauvé les meubles

Par Rugbyrama
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Les Parisiens se sont fait peur face aux Ospreys et arrachent le nul finalement grâce à une inspiration magistrale de Lionel Beauxis (22-22). Une victoire dans sept jours face à Calvisano leur assurerait la qualification pour les quarts de finale ainsi qu

Derniers instants de la rencontre : Gavin Henson tente un drop désespéré à une bonne quarantaine de mètres de l'en-but francilien. Le shoot de l'international gallois passe à côté des poteaux. Sur le banc des leaders du Top 14, c'est la délivrance. Et pour cause. Les Stadistes, après avoir largement pris la mesure de la troupe du gominé Gavin Henson, ont souffert le martyre en seconde période avant d'arracher un nul quasi inespéré sur une inspiration de Lionel Beauxis. Pourtant, les Parisiens étaient prévenus : défier les Ospreys dans leur antre du Liberty Stadium relevait de la mission impossible.

Et ce, même avoir pris la rencontre par le bon bout, profitant d'un certain laxisme défensif des Gallois. Dominici (2e) provoque un premier frisson dans les tribunes avant que Skréla ne fasse parler la poudre... et les points (9e, 33e et 37e). Les locaux ne parviennent pas à prendre en défaut la ligne arrière parisienne, concentrée et attentive sur son sujet. Les pertes de balle et les en-avants se multiplient pour les Ospreys qui s'en remettent au pied de Hook (14e et 30e). Bien peu en comparaison de la force collective des visiteurs qui forcent le verrou adverse et vont, par l'intermédiaire d'Hernandez (22e), à l'essai.

Le coup de poker de Beauxis

Le match, rendu facile par les Franciliens, prend des airs de sens unique et la qualification pour les quarts de finale, la direction de Jean-Bouin. C'est bien mal connaître les Ospreys. Au retour des vestiaires, les partenaires de Gavin Henson, visiblement remontés, retrouvent leurs esprits. Et leur rugby. L'icône galloise va briser sa gueule d'ange sur le crâne de Skréla. On croit au coup dur pour les locaux mais c'est le joueur du Stade Français qui doit céder sa place définitivement à Lionel Beauxis (46e). Ce dernier accroît un peu plus l'avance parisienne sur pénalité (54e, 6-16).

Le sort s'acharne sur les têtes stadistes. Pris en faute par l'arbitre, Du Plooy écope d'un jaune et laisse ses petits camarades à quatorze face à quinze Ospreys affamés. La sanction ne met pas beaucoup de temps à tomber. Les protégés de Fabien Galthié sont acculés sur leur en-but et finissent par craquer, encaissant en un peu plus de vingt minutes un cinglant 16-0. L'essai de Walker (68e) et le jeu au pied de Hook (61e, 69e et 73e) font fondre la confiance francilienne.

Dans une fin de match aux allures de cauchemar pour les Stadistes, Beauxis, dans le temps additionnel, tente et réussit une incroyable pénalité depuis la ligne médiane (80 +5, 22-22). Paris retient son souffle sur un ultime drop d'Henson... A côté. Le score ne bougera plus et le classement de la poule 3 également. Le Stade Français conserve la tête de son groupe et sera assuré de sa qualification pour les quarts de finale, à condition de vaincre Calvisano le 20 janvier.

FICHE TECHNIQUE

Neath-Swansea: 1 essai Walker (68), 1 transformation Hook, 5 pénalités Hook (13, 28, 61, 65, 74)

Stade Français: 1 essai Hernandez (22), 1 transformations Skrela, 4 pénalités Skrela (6, 35), Beauxis (53, 85), 1 drop Skrela (34)

Stade Français: Hernandez - Dominici, Messina (Mi. Bergamasco, 56), Liebenberg, Saubade - (o) Skrela (Beauxis, 48), (m) Pichot - Rabadan, Parisse, Burban (Martin, 66) - Du Plooy, Auradou (cap.) (James, 70) - Marconnet, Blin (Szarzewski, 60), Roncero

Neath-Swansea: Byrne (Terblanche, 41) - Sh. Williams, Bishop, Henson, Walker - (o) Hook, (m) Marshall (Spice, 78) - Tandy, R. Jones, Tiatia (Lloyd, 2 puis Powell 54) - A. Jones, Cockbain - A. Jones, B. Williams, D. Jones (cap.) (P. James, 78)

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