Report de son match : Clermont ne décolère pas

Le club auvergnat y clame sa colère, dès l'entame : "Le week-end aurait du être une belle fête du Rugby entre les deux derniers finalistes de la compétition européenne, quoi qu’il arrive sur la pelouse de l’Allianz Park cet après-midi, il restera un épisode de plus de l’amateurisme dont peut parfois faire preuve notre sport". Avant d'argumenter sur cet "amateurisme". "Sans aucune consultation d’un des membres du staff (et aucune information officielle) tout au long de la journée alors que les discussions allaient bon train entre l’EPCR et le club de Saracens (alors que nous rappelons que nous étions et sommes toujours concernés par cette rencontre !), nous avons fini par être informés, par téléphone par un membre de l’EPCR, aux alentours de 17 heures, que la rencontre se tiendrait le lundi 11 décembre à 14 heures". Une information transmise oralement, mais jamais confirmée par une communication officielle de l'EPCR. Qui changeait finalement de version, en fin de soirée, aux alentours de 23h30 (heure française) pour annoncer une rencontre à 17h30 (heure locale) qui se déroulerait à huis-clos.

D'où l'intérêt des Saracens de déplacer le match...

Si l'institution européen est dans le collimateur du club auvergnat, le club des Saracens n'est pas non plus épargné par le communiqué de l'ASMCA. "Aux dernières informations, le match pourrait se dérouler en public, d’où l’intérêt des Saracens de déplacer le match plus tard dans la soirée en refusant la proposition qui semblait convenir à l’EPCR (coup d’envoi à 14h). Au final, pour une petite dizaine de centimètres de neige, l’organisation de cette rencontre a frisé le ridicule et l’absurde sans compter la sous-exposition médiatique dont elle soufrera en passant du dimanche après-midi au lundi en début de soirée". Une communication qui annonce une rencontre tendue, dès ce soir à l'Allianz Park. Puis dimanche, pour les retrouvailles à Marcel-Michelin.