La Rochelle, les trois clés d'un exploit majeur

  • La Rochelle n'a pas manqué ses premiers pas européens.
    La Rochelle n'a pas manqué ses premiers pas européens.
  • La défense rochelaise a été héroïque sur le terrain des Harlequins
    La défense rochelaise a été héroïque sur le terrain des Harlequins
  • Geoffrey Doumayrou (La Rochelle)
    Geoffrey Doumayrou (La Rochelle)
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En s'imposant sur la pelouse des Harlequins pour la premier match de Coupe d'Europe de son histoire (34-27), le Stade rochelais a frappé un très grand coup samedi soir. Auteurs de quatre essais, les Maritimes ont une nouvelle fois impressionné par leurs séquences offensives. Mais ils ont montré bien plus que ça pour aller chercher ce premier succès historique. Voici les clés de leur victoire.

Une entame idéale

Grégory Lamboley, ses 79 matchs et 3 titres européens, nous l'assuraient avant la rencontre : "En Coupe d'Europe, tout va très vite alors il faut particulièrement soigner l'entame de la saison". Pour cela, ses coéquipiers ont particulièrement soigné leur entame de match avec un essai inscrit dès la quatrième minute du match, par le talonneur Hikairo Forbes sur un ballon porté. Le ton était donné. Si les Harlequins ont répliqué au quart d'heure de jeu, les Rochelais ont su marquer à nouveau derrière... deux fois coup sur coup (25e, 30e), avec trois essais inscrits en une demi-heure !

Et malgré une nouvelle réponse anglaise (Brown, 33e), les Maritimes ont toujours fait la course en tête durant cette rencontre. Il ne leur a pas fallu plus de 45 minutes pour aller chercher un quatrième essai synonyme de point de bonus offensif. Certes ils n'ont plus marqué en suivant mais ils ont su gérer leur avance pour aller chercher ce premier essai historique. "Nous avons su prendre le match par le bon bout, vite scorer et rester fidèles à notre jeu", résumait, satisfait, l'entraîneur des arrières Xavier Garbajosa.

Les Jaune et Noir remportent leur match de #ChampionsCup, face aux @Harlequins avec le bonus offensif dans cette première historique ! pic.twitter.com/6BRIcJ4tIH

— Stade Rochelais (@staderochelais) October 14, 2017

Une défense de fer

Si les quatre essais rochelais ont marqué par la célérité de leur exécution, la défense qu'ont imposée les Maritimes à leurs adversaires samedi soir fut tout aussi impressionnante. On pense forcément aux vingt dernières minutes de la rencontre, qu'ils ont passées arcboutés dans leurs cinq mètres sans craquer, forçant les Harlequins à tenter leur dernière pénalité pour aller chercher le point de bonus défensif.

Cette défense de caractère était le gros point de satisfaction relevé par le manager Patrice Collazo à l'issue du match : "Pour tenir le score à 14 contre une équipe qui déplace le ballon comme eux, il faut élever son niveau, aller dans ses retranchements, chercher des choses qu'on n'est jamais allé chercher. J'ai l'impression que c'est ce qu'on a fait."

Une présence défensive déjà prégnante plus tôt dans la rencontre : mis sous pression à un moment clé du match, juste avant la mi-temps, les Rochelais avaient déjà tenu cinq grosses minutes près de leur ligne, chipant un ballon en touche sur une pénaltouche anglaise juste avant la sirène. Ils avaient ainsi viré en tête à la pause, 24-17.

La défense rochelaise a été héroïque sur le terrain des Harlequins
La défense rochelaise a été héroïque sur le terrain des Harlequins

Doumayrou en forme internationale

Geoffrey Doumayrou faisait partie des dix joueurs du groupe rochelais à avoir déjà disputé la Coupe d'Europe. Jusqu'à sa sortie à la 66e, l'ancien Montpelliérain et Parisien a constamment montré la voie à suivre à ses coéquipiers. Toujours dangereux ballon en main, il a avancé sur chaque impact et su créer des brèches au centre du terrain. Une présence physique concrétisée par deux fois : à la 25e minute de jeu, il inscrivait un essai magnifique après une relance de Sinzelle dans son en-but.

Après avoir cassé plusieurs plaquages, il servait Jason Eaton qui lui redonnait la balle intérieur à cinq mètres de la ligne. Vingt minutes plus tard, il venait au soutien de Ryan Lamb, qui venait de percer plein champ, pour offrir l'essai du bonus offensif à ses coéquipiers. Propre et efficace. Il y a un an, Geoffrey Doumayrou avait fait le buzz quand son coach du Stade français, Greg Cooper, avait déclaré que "s'il était Néo-Zélandais, il jouerait pour les All Blacks". Dans cet état de forme, il mériterait de les affronter le mois prochain avec les Bleus...

Geoffrey Doumayrou (La Rochelle)
Geoffrey Doumayrou (La Rochelle)
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