Rougerie : "Clermont est fier de son passé"

Par Rugbyrama
  • Aurélien Rougerie (ASM Clermont) - septembre 2016
    Aurélien Rougerie (ASM Clermont) - septembre 2016
  • Eric De Cromières avec Aurélien Rougerie (Clermont) - avril 2017
    Eric De Cromières avec Aurélien Rougerie (Clermont) - avril 2017
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CHAMPIONS CUP - Clermont, vaincu 14 fois en 17 finales toutes compétitions confondues, est "fier de son passé" et entend bien inverser le cours de l'histoire samedi en finale de Coupe d'Europe face aux Saracens, a déclaré Aurélien Rougerie. Le centre tentera de soulever pour la première fois le trophée, après deux échecs en finale (2013, 2015), pour sa 18e saison au sein du groupe professionnel.

Vous avez connu les années 2000 où la Coupe d'Europe n'était pas une priorité pour Clermont. A partir de 2010, il y a eu un basculement. Comment s'est opérée cette mutation ?

Aurélien ROUGERIE : Dans un Top 14 aussi long que fastidieux, de temps en temps, on trouve une bouffée d'air frais avec cette Coupe d'Europe. L'apport de certains joueurs étrangers a joué aussi pour faire de cette Coupe d'Europe une priorité. Pour nos amis anglo-saxons, ce sont vraiment les matches-référence qui se rapprochent des matches internationaux. Le niveau est là et on se devait d'être sur les deux tableaux (championnat et Coupe, NDLR).

Eric De Cromières avec Aurélien Rougerie (Clermont) - avril 2017
Eric De Cromières avec Aurélien Rougerie (Clermont) - avril 2017
L'apport de certains joueurs étrangers a joué aussi pour faire de cette Coupe d'Europe une priorité

Vous avez joué 70 rencontres en Coupe d'Europe. Quel message avez-vous fait passer aux jeunes joueurs de l'ASM cette semaine ?

A.R : Toute la saison, on essaye de leur inculquer des choses, de faire attention aux détails... Cette semaine, il n'y a rien de particulier par rapport à l'événement qui nous attend demain. Simplement, jouer de leur insouciance et de leurs qualités techniques et physiques autant qu'ils peuvent.

Au-delà de ma petite personne, tout un groupe, tout un peuple, toute une région pour ne pas dire tout un pays attendent cette Coupe d'Europe

Clermont n'a connu que 3 sacres en 17 finales, et jamais en Coupe d'Europe. La 18e sera-t-elle la bonne ?

A.R : J'espère, tout simplement. Je n'ai pas du tout d'animosité. On est fier de notre passé puisque c'est un enseignement. Aujourd'hui, on est là aussi, ce qui prouve la pérennité du club à haut niveau. Les performances du club ne sont plus à démontrer. Maintenant, à nous de faire tout ce qu'il faut pour ramener un titre à nos supporters. Au-delà de ma petite personne, tout un groupe, tout un peuple, toute une région pour ne pas dire tout un pays attendent cette Coupe d'Europe aussi. Je serais très content pour mes partenaires et pour moi-même, un peu égoïstement. On a quand même un gros morceau à jouer. Ce n'est pas encore fait. On verra samedi.

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