Toulouse s'est amusé et a rempli son contrat

  • Yoann Huget (Toulouse) - 17 décembre 2016
    Yoann Huget (Toulouse) - 17 décembre 2016
  • Arthur Bonneval (Toulouse) - 17 décembre 2016
    Arthur Bonneval (Toulouse) - 17 décembre 2016
  • Paul Perez (Toulouse) - 17 décembre 2016
    Paul Perez (Toulouse) - 17 décembre 2016
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CHAMPIONS CUP - Comme le week-end dernier, Toulouse a décroché le bonus offensif ce samedi face aux modestes Italiens des Zebre (54-15). Les Toulousains ont inscrit huit essais pour faire le plein de points et rester ainsi en course pour la qualification.

Le Stade toulousain s'était fixé un objectif, une mission survie dans cette Champions Cup, à l'occasion de sa double confrontation de décembre face aux Italiens des Zèbres. Un contrat moral, dont une première moitié avait été remplie dans le brouillard parmesan lors de la troisième journée. Et dont la seconde le fut sur la pelouse d'Ernest-Wallon au terme d'une performance en demi-teinte de la part des hommes d'Ugo Mola, avec une victoire 54-15 (huit essais à la clé).

Car si le premier acte se jouait sur un rythme à couper le souffle, en témoignent les six essais inscrits (sept en comptant la première réalisation italienne), on allait malheureusement retenir une deuxième mi-temps d'une rare indigence. Seulement deux essais aplatis dans l'en-but de Transalpins totalement dépassés, maladresses, mauvais choix... Les dix points désirés sont dans la poche, la copie, elle, à revoir.

Arthur Bonneval (Toulouse) - 17 décembre 2016
Arthur Bonneval (Toulouse) - 17 décembre 2016

Finalement, l'entame de match aura peut-être été annonciatrice de l'ambiance qui allait flotter sur Ernest-Wallon au moment du coup de sifflet final. Lancer à cinq mètres de l'en-but toulousain : Tolofua (on l'imagine suivant l'annonce faite) lobait son alignement pour viser Galan hors des quinze mètres. D'Apice (hors-jeu ?) lisait la combinaison et interceptait le lancer pour aplatir sur la ligne. Les Zèbres menaient 0-7 après cinq minutes de jeu sans avoir produit la moindre séquence de jeu. Toulouse avait tout simplement donné les premiers points de la rencontre devant un public cueilli à froid.

Un premier acte maîtrisé, un deuxième à oublier

Alors, évidemment, les Rouge et Noir - du haut de leur expérience et face à un adversaire plus que limité - ne cédaient pas à la panique et réagissaient immédiatement par l'intermédiaire de Galan. Et sans aller jusqu'à parler d'une période parfaite, exceptées les premières minutes, c'était globalement le beau Stade toulousain qui faisait une démonstration.

Des passes après contacts, du jeu en avançant bien aidé par des individualités supérieures à leurs homologues, notamment Gray et Perez. Bref, les Haut-garonnais faisaient feu de tout bois et finissaient en terre promise cinq nouvelles fois, dont un essai de près de cent mètres de l'ailier samoan au quart d'heure de jeu. Un score de 40 à 10 et un bonus offensif assuré à la pause, on respirait une ambiance de gala dans les tribunes quelques peu dégarnies de Wallon.

Paul Perez (Toulouse) - 17 décembre 2016
Paul Perez (Toulouse) - 17 décembre 2016

Mais la pause passait par là... Les Toulousains étaient-ils victimes d'un relâchement coupable ? Ou simplement de manque d'automatismes au vu des nombreux changements apportés ? On attendait en effet un McAlister plus tranchant face à un tel adversaire, mais c'était Flood qu'on voyait d'avantage à la baguette. Surtout, mis à part quelques éclairs, les Rouge et Noir jouaient désormais devant et non dans la défense.

Se faisant des passes souvent hasardeuses, parfois même carrément douteuses. La touche montrait également des signes inquiétants (quatre ballons perdus au total). Et seulement deux essais inscrits par Toulouse (un pour les Zebre). Au final, ce large succès s'achevait sur une note amère et une dernière action brouillonne. Symptomatique. Et qui ne pardonnera pas face aux Wasps dans quelques semaines. Bref, les Toulousains ont ce qu'ils voulaient, mais doivent encore travailler pour espérer aller chatouiller les Anglais.

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