Toulouse, un mythe au pied du mur

  • Les avants du Stade toulousain avec Thierry Dusautoir - 2016
    Les avants du Stade toulousain avec Thierry Dusautoir - 2016
  • Thierry Dusautoir avec Ugo Mola
    Thierry Dusautoir avec Ugo Mola
  • Une fois de plus un club français soulevera le trophée européen cette année, comme Toulouse en 2010.
    Une fois de plus un club français soulevera le trophée européen cette année, comme Toulouse en 2010.
  • Fabien Pelous et William Servat (Toulouse) - 17 avril 2016
    Fabien Pelous et William Servat (Toulouse) - 17 avril 2016
Publié le Mis à jour
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CHAMPIONS CUP - Eliminé au stade des phases de poules la saison passée, le Stade toulousain espère renouer avec son glorieux destin européen. Mais depuis plusieurs années, la formation quadruple championne d’Europe a les plus grandes difficultés à rivaliser sur la scène continentale.

C’est une légende menacée. Un mythe de la Coupe d’Europe qui s’essouffle depuis son dernier sacre en 2010. Quadruple Champion d’Europe, le Stade toulousain vacille aujourd’hui sur les pelouses de la Champions Cup. Eliminée à trois reprises dès les phases de poules lors des quatre dernières éditions, la formation haut-garonnaise n’a plus atteint le dernier carré de la plus prestigieuse compétition continentale depuis le 30 avril 2011 (défaite face au Leinster, 32-23, ndlr) !

Une statistique qui plombe le plus reluisant palmarès européen. C’est frustrant quand on a connu le Toulouse qui dominait tant cette compétition, nous confie le capitaine Thierry Dusautoir. Mais ça ne tient qu’à nous de rétablir notre standing. On a encore notre destin en mains.

Thierry Dusautoir avec Ugo Mola
Thierry Dusautoir avec Ugo Mola
C’est frustrant quand on a connu le Toulouse qui dominait cette compétition (Dusautoir)

Mais le Toulouse roi d’Europe n’est plus et certaines défaites passées soulèvent quelques inquiétudes quand à la faculté des Rouge et Noir à retrouver les sommets le 13 mai 2017 lors de la finale de Champions Cup disputée à Murrayfield. Humilié par l’Ulster en 2015/2016 (38-0), étrillé par Bath à Ernest-Wallon (18-35) en 2014/2015, surpris par le Connacht (14-16), toujours à domicile, en 2013/2014, le Stade n’est plus l’épouvantail tant redouté dans la compétition.

On doit reconstruire, insiste Dusautoir. On doit repartir sur de nouvelles bases. Mais les recettes exceptionnelles, les formules magiques pour être champions, personne n’en a. L’envie, la faim de ne plus être aussi compétitif doit nous aider à gagner des titres.

Toulouse n’a plus disputé une demi-finale depuis 2011

Pour les anciens à l’instar de Fabien Pelous, désormais Directeur Sportif du club, le discours se veut résolument offensif. Je ne suis pas d’accord quand on dit que c’était plus facile avant, souligne l’ancien deuxième ligne international. Ce n’est peut-être plus le Stade toulousain et les autres mais ça reste le Stade toulousain avec d’autres. Les gens ne pensent plus à nous quand on parle de Coupe d’Europe mais on va tout faire pour leur montrer qu’il ne faut pas nous oublier.

Une fois de plus un club français soulevera le trophée européen cette année, comme Toulouse en 2010.
Une fois de plus un club français soulevera le trophée européen cette année, comme Toulouse en 2010.

Si Toulouse demeure toujours une équipe du Top 10 européen, que lui manque-t-il en revanche pour faire partie des sérieux candidats à la victoire finale ? Pour ce qui est du Stade toulousain en ce moment, il nous manque de la confiance, explique le Dark Destroyer. On a eu des moments difficiles, notamment contre Toulon. Ça a plombé notre confiance. On a mis du temps à s’en relever. Mais on sort de deux victoires consécutives et un bonus défensif à Clermont qui nous remis dans les rails avant la Coupe d’Europe. On va rentrer dans un sas où on va se frotter à ce qui se fait de mieux. Le plus important désormais est de rentrer sur le terrain avec la détermination nécessaire.

Les gens ne pensent plus à Toulouse quand on parle de Coupe d’Europe mais on va tout faire pour leur montrer qu’il ne faut pas nous oublier (Pelous)

Une détermination qui devra être infaillible pour sortir d’une poule où les Wasps, actuellement deuxièmes de la Premiership, s’avancent pour grandissimes favoris, tandis que le Connacht, champion du Pro 12, a déjà joué de mauvais tours aux Toulousains (la formation italienne des Zebre figurent également dans la Poule 2, ndlr). Autant dire que le défi est de taille.

On ne va pas se mettre plus de pression qu’on en a déjà, coupe Thierry Dusautoir. Mais ce serait une grosse désillusion de ne pas rejoindre les phases finales…

Fabien Pelous et William Servat (Toulouse) - 17 avril 2016
Fabien Pelous et William Servat (Toulouse) - 17 avril 2016
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