"Ridicule" la saison dernière, Toulouse veut laver l’affront

Cinq défaites en six matches et une élimination aussi précoce qu’infamante : la dernière campagne européenne du Stade toulousain fut un fiasco. On a à cœur de redorer notre blason car cela ne fait jamais plaisir d’être ridicule comme on l’a été résume sans langue de bois le jeune François Cros. Même constat pour Gaël Fickou, qui évoque un très mauvais souvenir.

On avait manqué de rigueur, de discipline, on avait été catastrophique en défense énumère-t-il tandis que pour son compère du centre, Florian Fritz, la saison dernière on est passé complètement au travers et un club comme le Stade toulousain n’a pas le droit de ne pas bien figurer sur la scène européenne. On va essayer de se racheter annonce-t-il.

Bouscatel : "Les quarts de finale, si possible à domicile…"

La saison dernière, je me demande même si nous l'avons débutée ! avait quant à lui récemment ironisé le président Jean-René Bouscatel, particulièrement chafouin du triste bilan des siens. C'est en tout cas une leçon que nous ferons en sorte de retenir cette saison avait-il promis. Alors que le Président toulousain rêve de reconquérir ce trophée qui a tant marqué l’histoire du club, lequel détient toujours le record de titres dans l’épreuve (4), ce dernier a également fixé l’objectif minimum : Les quarts de finale, si possible à domicile. On a un statut et un standard que le Stade toulousain a à respecter en Coupe d’Europe mais être à la hauteur de nos aînés doit être un moteur, pas un poids estime pour sa part Ugo Mola.

Cette année, on a vraiment mis l’accent sur cette compétition (Fritz)

Tout débute ce samedi sur la pelouse du Connacht, une équipe que le Stade toulousain a battu trois fois sur quatre mais qui s’était imposée au Wallon le 8 décembre 2013 (14-16). Paradoxalement, ce n’est pas un si mauvais souvenir que ça pour les Rouge et Noir puisque c’est cette saison là que pour la dernière fois, le Stade a vu les quarts de finale européens.

Un signe du destin ? Peut-être puisque cette année là, il y avait également dans la poule les Italiens des Zébre, que Toulouse croisera encore deux fois cette saison. Il n’est jamais mauvais de se rassurer comme on peut mais c’est évidemment un peu léger comme argument pour tenter d’inverser une fâcheuse tendance : trois éliminations en poule sur les quatre dernières campagnes continentales. On l’a préparé très sérieusement, et même si c’était déjà le cas la saison dernière, cette année on a vraiment mis l’accent sur cette compétition. On a vraiment envie de bien y figurer promet Fritz.

Cros : "Quand on est le Stade toulousain, on se doit de relever ce genre de challenge"

Cette saison, on a beaucoup d’ambition même si on est n’est pas forcément favori de la poule face aux Wasps qui semble être l’équipe la plus complète. Le Connacht ? C’est une grosse équipe, puissante et joueuse à la fois, pas forcément connue en France mais nous on sait que c’est une formation redoutable se méfie quant à lui Fickou.

C’est une équipe qui met énormément de volume, qui produit beaucoup de jeu, capable de garder la balle trois à quatre minutes. Le défi sera de rivaliser physiquement et d’être capable d’encaisser beaucoup de temps de jeu prévient Fritz. Cette équipe a remporté la Ligue celte et vient de mettre trente points à l’Ulster, qui nous avait fortement malmené la saison dernière donc il faudra encore élever notre niveau prévient Ugo Mola.

On est un groupe ambitieux et il faut démarrer cette campagne du mieux possible. Le Connacht, c’est un gros challenge mais quand on est le Stade toulousain, on se doit de relever ce genre de challenge conclut Cros. Verdict imminent…