Parra : "Ça fait des années qu’on court après cette Coupe d’Europe"

  • Morgan Parra (Clermont) - 2 avril 2017
    Morgan Parra (Clermont) - 2 avril 2017
  • Morgan Parra (Clermont) face à Toulon - 2 avril 2017
    Morgan Parra (Clermont) face à Toulon - 2 avril 2017
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CHAMPIONS CUP - Blessé à la cuisse en demi-finale face au Leinster, Morgan Parra est remis de son élongation, et aborde la finale de Champions Cup face aux Saracens. Le demi de mêlée jouera sa troisième finale de Coupe d’Europe avec Clermont. Et croit en son équipe.

Les Saracens sont-ils favoris de cette finale ?

Morgan PARRA : C’est la meilleure équipe d’Europe, elle est propre sur tout. Elle a peut-être un jeu moins excitant que le Leinster, mais elle gagne. Elle applique des choses très simples mais très bien faites. Une grosse conquête, des gros porteurs de balle, une bonne défense et de bons joueurs derrière. Il faudra trouver le juste milieu entre jouer et ne pas trop s’exposer. Elle a quelques points faibles, mais beaucoup plus de points forts.

Et beaucoup de leaders sur le terrain...

M.P : Wigglesworth, Farrell, les frères Vunipola, Bosch, Goode à l’arrière, le talonneur, et le deuxième ligne… Je pourrais tous les citer… Ils sont complets. S’ils sont champions d’Europe, ce n’est pas pour rien. Ils sont expérimentés, ils jouent en équipe d’Angleterre, ils connaissent le très haut niveau.

Vous aviez su les battre en demi-finale il y a deux ans à Saint-Etienne ?

M.P : Il y a deux ans, c’était complètement différent. Depuis ils ont mûri, c’est une équipe qui a pris de la confiance en étant championne d’Europe. Quand ils sont en forme, ils dominent le championnat anglais, et ils ont dominé cette Coupe d’Europe. Ils sont "favoris", mais nous avons tout à gagner en nous lâchant. Mais ils sont beaucoup plus forts qu’il y a deux ans.

Morgan Parra (Clermont) face à Toulon - 2 avril 2017
Morgan Parra (Clermont) face à Toulon - 2 avril 2017
Il ne faut pas se mettre la tête à l’envers parce qu’on a perdu deux fois auparavant

Comment abordez-vous cette troisième finale, après les défaites de 2013 et 2015 ?

M.P : Depuis que cette campagne a débuté, on a tous dans un coin de la tête l’envie d’être champions. Ça fait des années qu’on court après cette Coupe d’Europe. On a vécu un moment très dur l’année dernière, cela faisait longtemps qu’on n’avait pas été éliminés en phase de poules. On s’est remis en question, et on a travaillé pour revenir en finale. On en a joué deux. On les a perdues, mais on ne regrette rien. Ça nous a rendu plus forts, et on est arrivés à s’y hisser encore une fois. On doit tout faire pour la remporter, Ce sera très dur, on joue la meilleure équipe d’Europe, mais on croit en nous. On y va pour la gagner. Il ne faut pas se mettre la tête à l’envers parce qu’on a perdu deux fois auparavant. On a nos chances, comme les Saracens. Ils voudront faire le doublé, mais nous rentrer dans l’histoire en étant champions d’Europe pour la première fois.

Votre expérience est un atout ?

M.P : On a beaucoup de joueurs qui ont joué cette Coupe d’Europe. On doit faire profiter les autres de notre expérience, mais ceux qui n’ont jamais joué de finale de Coupe d’Europe doivent se lâcher. C’est leur rôle, des mecs comme Remi Lamerat, ou Arthur Iturria doivent apporter cette envie. Un jeune comme Penaud doit rentrer sans se poser de questions. C’est un tout. Il y en a qui ont joué 2013, d’autres 2015, d’autres qui n’ont disputé aucune des deux. C’est ce mix qui fait que l’on peut être champions.

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