Attention aux Saracens : ils semblent encore plus forts que l'an passé

Par Rugbyrama
  • Champions Cup - Chris Ashton (Saracens)
    Champions Cup - Chris Ashton (Saracens)
  • Maro Itoje (Saracens)
    Maro Itoje (Saracens)
  • Alex Lozowski (Saracens) - 2016
    Alex Lozowski (Saracens) - 2016
  • Owen Farrell
    Owen Farrell
Publié le Mis à jour
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CHAMPIONS CUP - Tenante du titre, l'équipe anglaise des Saracens part comme le favori de cette édition 2016-2017 de la Coupe d'Europe. D'autant plus que son effectiff semble encore encore meilleur que l'an passé.

Des remparts solides et une attaque en verve : les Saracens, double champions d'Angleterre en titre, abordent en grande forme la défense de leur couronne européenne, samedi à Toulon, chez un autre géant du continent. Les Londoniens, malgré les nombreuses blessures, viennent ainsi dimanche de prendre la tête du Championnat d'Angleterre aux Wasps (30-14), leur principal adversaire en Premiership qui n'avait pas encore connu la défaite.

Une défense de fer

Contre les "Guêpes", les Saracens ont une nouvelle fois fait confiance à leur défense. Comme souvent lors des gros matches, la "meute de loups" de Mark McCall a laissé son adversaire venir s'épuiser sur son rideau de fer. Dans ce domaine, les "Sarries" excellent : ils n'ont encaissé que quatre essais en six journées de championnat, pour seulement 59 points, soit une moyenne d'à peine dix points par match.

Maro Itoje (Saracens)
Maro Itoje (Saracens)

Leur agressivité leur permet aussi de récupérer de nombreux ballons: 41 à leurs opposants depuis le début de la saison, dont huit pour le seul Maro Itoje, le jeune deuxième ligne vedette de l'Angleterre. Un chiffre impressionnant et une moyenne qui devient vertigineuse : ils arrachent presque sept ballons (6,8) par match. De quoi donner des opportunités à une attaque plutôt dégourdie, qui enchaîne les essais (21) et les bonus offensifs (4). Et dire que les blessures à répétition de leur ouvreur Owen Farrell ont fait craindre un début de saison difficile...

L'éclosion de Lozowski...

Barré chez les Wasps par Danny Cipriani et Jimmy Gopperth, Alex Lozowski a fait cet été le trajet de Coventry à Londres, pour tenter sa chance sur les bords de la Tamise... comme doublure de Farrell. En l'absence de l'ouvreur international, le joueur de 23 ans a tellement brillé depuis le début de saison qu'il a tapé dans l'oeil expert du sélectionneur du XV de la Rose. Il a du talent. Tout le monde court après les Saracens. Un jeune n°10 est arrivé et ils n'ont pas ralenti, avait ainsi apprécié Eddie Jones mi-septembre avant de convoquer l'ancien pensionnaire du centre de formation du club de football de Chelsea.

Alex Lozowski (Saracens) - 2016
Alex Lozowski (Saracens) - 2016

Avec Lozowski à la baguette, les Londoniens n'ont perdu qu'un seul match, chez les Harlequins. A part lors de cet accroc, l'adresse et la vista de ce fils d'une ancienne légende des Wasps ont fait des merveilles.

...avant le retour Farrell

L'ouvreur de l'équipe d'Angleterre, qui n'a pas encore joué cette saison en raison de blessures au dos et à une hanche, a retrouvé sa forme au bon moment. S'il n'a pas joué dimanche, le meilleur buteur de la dernière édition de la Coupe d'Europe s'est entraîné avec le groupe et devrait faire sa première apparition contre Toulon. Il pourrait même être directement titulaire selon son entraîneur Mark McCall. C'est un membre influent de notre groupe et c'est bien de l'avoir de nouveau avec nous, se réjouit le technicien irlandais. Je pense qu'il peut carrément être titulaire. Six semaines (d'absence), ce n'est pas si long.

Owen Farrell
Owen Farrell

Jamie George, la nouvelle arme fatale

En Angleterre, le meilleur marqueur d'essais du championnat est un... talonneur... quasiment remplaçant. Jamie George, qui partage le poste avec le Sud-Africain Schalk Brits, a déjà marqué cinq essais depuis le début de la saison. Son centre de gravité bas et sa densité font de "King George" la personne idéale pour franchir les derniers centimètres ardemment défendus.

A 25 ans, le talonneur compte huit sélections avec l'Angleterre et pourrait en collectionner plus durant les tests de novembre. Celui qui est aussi une doublure au sein du XV de la Rose pourrait ainsi avoir beaucoup de temps de jeu si jamais les problèmes de dos actuels du capitaine Dylan Hartley persistaient. En attendant, ses 112 kilos, solides en mêlée selon McCall, associés aux 121 de Mako Vunipola et aux 119 de Juan Figallo devraient constituer un défi de poids pour les avants toulonnais.

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