Savare: "Encore des cicatrices de la finale perdue contre Leicester en 2001"

Par Rugbyrama
  • Thomas Savare, le président parisien
    Thomas Savare, le président parisien
  • Thomas Savare, le président du Stade français
    Thomas Savare, le président du Stade français
  • Thomas Savare, le président du Stade français (16 mai 2015).
    Thomas Savare, le président du Stade français (16 mai 2015).
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CHAMPIONS CUP - Le président du Stade français Thomas Savare a "encore des cicatrices" de la finale de Coupe d'Europe 2001 perdue contre Leicester au Parc des Princes, a-t-il expliqué avant de retrouver le club anglais dimanche en quart de finale de la compétition.

Ce match peut-il sauver votre saison?

Thomas SAVARE: Oui. En Top 14 on n'atteindra très probablement pas nos objectifs (le club est 12e, ndlr), en Coupe d'Europe notre premier objectif était d'aller en quarts de finale, maintenant on sait comment ça se passe: ce sont les phases finales, il faut gagner trois matches et déjà le premier dimanche.

Le Stade français n'est-il jamais aussi fort que quand on ne l'attend pas, comme la saison dernière où vous avez été champion de France?

T.S: Oui, mais c'est vrai de toutes les équipes: quand on craint l'adversaire, on est plus vigilant, plus fort. On a commis quelques péchés d'orgueil cette année qui nous ont coûté cher. On sait tous que ce sera extrêmement difficile (dimanche), chez un grand club habitué aux phases finales, à l'extérieur. On verra, j'espère.

Inconsciemment, le groupe s'est-il focalisé cette saison sur la Coupe d'Europe, qu'il retrouve après six ans d'absence, plus que sur le Top 14?

T.S: Non. Maintenant, c'est sûr qu'avec le retour en Coupe d'Europe, les leaders ont été très motivés pour cette compétition. Mais la réalité du calendrier veut que pour cette compétition, les effectifs sont "protégés". Cela fait partie des rares matches de la saison où vous avez tout votre effectif, où il y a de la compétition pour gagner sa place. L'équipe est au complet.

Thomas Savare, le président du Stade français
Thomas Savare, le président du Stade français

Votre manager Gonzalo Quesada a dit néanmoins que curieusement, personne n'était allé se plaindre de pépins physiques après la défaite dimanche à La Rochelle...

T.S: Oui, mais c'est vrai pour tous les matches de phase finale. Tous les joueurs veulent les jouer, et c'est humain.

C'est un titre que le Stade français n'a pas, donc bien sûr que c'est une ambition du club de le gagner un jour

Qu'évoque la Coupe d'Europe pour vous?

T.S: J'étais en tribunes au Parc (des Princes) en 2001 (finale perdue contre Leicester à quelques minutes de la fin, NDLR), et c'est vrai qu'il y a encore des cicatrices. C'est aussi un titre que le Stade français n'a pas, donc bien sûr que c'est une ambition du club de le gagner un jour.

Vous attendiez-vous à une saison aussi difficile?

T.S: Non. Je savais que ça pouvait se passer car les circonstances étaient vraiment compliquées. Mais je ne savais pas qu'on allait avoir autant de joueurs sélectionnés pendant le Tournoi, de blessés. Et la réalité c'est qu'on n'a pas retrouvé le niveau de jeu qu'on avait en fin de saison dernière, à part peut-être sur quelques matches, et encore.

Thomas Savare, le président du Stade français (16 mai 2015).
Thomas Savare, le président du Stade français (16 mai 2015).

Avez-vous sous-estimé, dans le recrutement, le poids des doublons?

T.S: Très franchement, je ne crois pas. Après, il y a des choses difficiles à anticiper, comme les suspensions, les longues blessures: (Will) Genia qui ne joue quasiment pas, (Willem) Alberts qui se blesse quatre mois... On part d'un effectif je pense de qualité, on a renforcé quelques postes, on a trouvé des jokers sur certains, sur d'autres on n'a pas trouvé à temps... Tout ça sont les aléas, je n'ai pas de regret sur le recrutement.

Oui, là dessus, j'ai un petit regret.

Et sur le non remplacement de Jean-Frédéric Dubois, parti entraîner les arrières du XV de France?

T.S: Oui, là dessus, j'ai un petit regret. On en avait parlé avec Gonzalo en fin de saison dernière, et on en était venu à la conclusion qu'on pouvait, avec un staff à trois comme dans l'essentiel des clubs du Top 14, se débrouiller. (Le départ de Dubois) a eu un impact plus important que ce que j'avais anticipé.

Avec les difficultés, avez-vous été plus présent cette saison auprès des joueurs ou de l'encadrement?

T.S: Non. Auprès des joueurs, certainement pas, auprès du staff, je ne crois pas. Peut-être un peu plus auprès du staff.

Vous semblez être un président peu présent...

T.S: Oui, c'est une réalité. D'abord, j'ai un métier, donc la gestion du club au jour le jour a été déléguée à Pierre Arnald, qui lui est très présent au quotidien.

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