Une défense de fer, une victoire en or : la recette gagnante du Racing 92

  • L'énorme défense du Racing 92 face à Leicester - 24 avril 2016
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  • La joie des joueurs du Racing 92 - 24 avril 2016
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  • L'arrière Brice Dulin (Racing 92) face à Leicester - 25 avril 2016
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  • Maxime Machenaud (Racing 92) face à Leicester - 24 avril 2016
    Maxime Machenaud (Racing 92) face à Leicester - 24 avril 2016
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CHAMPIONS CUP - Si cette demi-finale entre Leicester et le Racing 92 n’a pas offert une orgie de jeu, ce fut en revanche une véritable bataille tactique. Les Racingmen se sont avant tout appuyés sur une très grosse défense pour mettre à mal des Anglais en manque d’inspiration. Analyse.

Ce n’est pas pour rien que le Racing est réputé pour sa défense. Au regard des statistiques, c’était tout simplement la meilleure de cette Champions Cup avec seulement 7 essais concédés avant d’affronter Leicester. Face, en plus, à la meilleure attaque de la compétition - 30 essais inscrits - voilà l’une des clés du match qui pouvait rapidement être identifiée.

La défense nous fait gagner. On a réussi à être en place tout au long du match et à avancer défensivement. C’est ce qui a fait la différence car cela les a épuisé énormément et cela nous a maintenu dans une confiance et une dynamique positive. Cela nous a permis de remporter le match et sur les ballons de récupération, d’avoir l’énergie nécessaire pour enchainer. (Brice Dulin)
La joie des joueurs du Racing 92 - 24 avril 2016
La joie des joueurs du Racing 92 - 24 avril 2016

Leicester avait clairement ciblé la zone du 10, donc de Daniel Carter, pour tenter de percer la défense du Racing 92. Mais avec 87% de plaquages réussis (sur 124) dont 18 rien que pour Chris Masoe - élu homme du match - les Franciliens ont répondu présent. Dans ce travail déterminant, il faut rajouter une rigoureuse discipline et une patience, preuve de maitrise.

Ce n’est pas l’un des matches les plus difficiles mais ça a été une véritable partie d’échecs. On savait que ça allait se jouer énormément autour des rucks et sur le jeu d’avants. C’était là qu’ils étaient les plus friables. Il a fallu être patient et surtout avoir un gros rythme défensif car avec la puissance et les individualités qu’ils ont, c’est très compliqué de les contenir. (Brice Dulin)

Le premier essai de Maxime Machenaud (3e) est la preuve de cette stratégie. Joe Rokocoko est au départ de l’action grâce à une percée dans l’axe du ruck. La zone avait été ciblée et plusieurs fois dans la rencontre, on a vu le demi de mêlée francilien insister dans ce sens. Eddy Ben Arous a également beaucoup apporté dans ce registre, faute de défenseur en face.

L'arrière Brice Dulin (Racing 92) face à Leicester - 25 avril 2016
L'arrière Brice Dulin (Racing 92) face à Leicester - 25 avril 2016
Il y a plein de choses à gommer pour arriver à faire des matches plus complets. La défense est notre force, on a été très performant dans ce secteur. On le travaille beaucoup et quand on respecte le système, on arrive à récupérer des ballons, à mettre l’adversaire à la faute. On a bien entamé et c’était important de pouvoir les mettre directement sous pression. (Maxime Machenaud)

La troisième ligne francilienne a été monstrueuse, comme Luke Charteris. L’abattage d’un Chris Masoe a trouvé du répondant avec Opeti Fonua qui s’est éteint au fil des minutes et l’on peut s’interroger sur la stratégie de préparation des Tigres, qui ont joué un derby contre Northampton avec leur équipe type quand le Racing, lui, a fait tourner à Toulouse.

C’est tout un collectif. Tout le monde était venu pour ce match. On a senti le soutien de nos supporters et des joueurs qui n’étaient pas dans le groupe et c’est le plus important. On a vu la joie des joueurs qui étaient absents de la feuille de match, c’est important d’avoir un collectif étoffé. On tient notre revanche contre les Saracens, c’est ce que l’on voulait ! (Maxime Machenaud)

L’unité affichée dans les dernières secondes de la rencontre, après l’essai de Telusa Veainu (80’), est un autre enseignement de ce match. L’état d’esprit du groupe a permis de faire front et de préserver le résultat alors que le Racing a plus été dans la gestion en seconde période, n’étant inquiété que par des exploits individuels à l’image de Matthew Tait.

Maxime Machenaud (Racing 92) face à Leicester - 24 avril 2016
Maxime Machenaud (Racing 92) face à Leicester - 24 avril 2016
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