Bézy: "On a vraiment pris cher"

Quatre jours après la gifle reçue en Ulster (entretien réalisé lundi, ndlr), vos coéquipiers et vous-mêmes avez-vous digéré cet affront ?

S.B: Le score en dit beaucoup. On a vraiment pris cher. On a tous forcément pris un gros coup sur la tête. Maintenant, cette semaine, on va tout faire pour se reconcentrer et faire en sorte de montrer autre chose que notre prestation là-bas.

Avec un peu de recul, avez-vous trouvé des explications à cette faillite collective ?

S.B: Quand on regarde le match, ils nous ont mis énormément de pression. On s’aperçoit qu’ils ont presque marqué à chaque fois qu’ils se sont procurés des occasions. Nous, de notre côté, nous ne sommes pas parvenus à marquer des points quand on en a eu l’occasion. On n’a jamais réussi à leur mettre la moindre pression, ni à les faire douter ne serait-ce qu’un petit peu. Et au final, ça fait lourd…

L’objectif, c’est de terminer cette compétition la tête haute

Justement, quels remèdes préconisez-vous pour tenter de rebondir après une défaite aussi brutale ?

S.B: Quand on prend trente-huit points, c’est qu’il y a eu une déroute collective mais aussi individuelle. Il va forcément falloir que chacun fasse un travail sur lui-même. Personne n’a été au niveau et maintenant il faut que tout le monde se remette la tête à l’endroit. Dès ce week-end (dimanche face à l’Ulster au stade Ernest-Wallon, NDLR).

Difficile tout de même d’imaginer le moindre avenir pour le Stade toulousain en Champions Cup. Quelles peuvent-être désormais les sources de motivation pour la suite de cette compétition ?

S.B: L’objectif, c’est de terminer cette compétition la tête haute. On va faire en sorte de ne pas laisser les Saracens ni l’Ulster se qualifier facilement. Pour nos supporters qui se sont déplacés, pour ceux qui le feront encore à Oyonnax, et pour ceux qui viennent nous voir ic,i on se doit d’être à la hauteur jusqu’au bout.