Quesada : "Je me suis permis un petit tour pour saluer les supporters"

Par Maxime Brossard
  • Les adieux de Gonzalo Quesada à Jean-Bouin
    Les adieux de Gonzalo Quesada à Jean-Bouin
  • Gonzalo Quesada et Julien Dupuy - Stade français
    Gonzalo Quesada et Julien Dupuy - Stade français
Publié le Mis à jour
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CHAMPIONS CUP - A l'image de sa saison, cette victoire du Stade français contre Cardiff (46-21) a commencé dans la douleur avant de finir en beauté. Histoire de rendre un bel hommage à Julien Dupuy et Gonzalo Quesada pour leur dernière à Jean-Bouin.

Décidemment, c'est une saison remplie d'émotion pour les Parisiens. Une semaine après avoir décroché leur titre de champion d'Europe, les larmes étaient de nouveau au rendez-vous à l'issue de ce match de barrage de Champions Cup. Des larmes de joie qui ont laissé place à des larmes d'adieu. Et notamment pour l'un des plus anciens de l'équipe, le demi de mêlée Julien Dupuy dont c'était la dernière à Jean-Bouin, On fait un bon match de rugby et c'était bien de finir à Jean-Bouin comme ça. Je suis content de finir sur une victoire à Jean-Bouin. Il faut profiter de ces moments-là, réalisait l'ex-international (34 ans, 8 sélections).

On ressent plein de choses ; c'est ma quinzième année. J'ai commencé, c'était à peine professionnel et là, c'est un autre rugby. Le rugby m'a tout donné, je lui dois énormément; j'en ai donné un petit peu aussi. Je suis fier de faire partie de cette équipe, retraçait Julien Dupuy au terme de l'avant-dernier match de sa carrière. Une rencontre à l'image de la saison du Stade français, commencée dans la douleur et terminée en apothéose. Menés 3-14 à la 25, les Parisiens ont su trouver la motivation et la ressource nécessaires pour signer un 26-0 et s'imposer finalement 46-21 face à Cardiff pour ce barrage de Champions Cup.

Gonzalo Quesada et Julien Dupuy - Stade français
Gonzalo Quesada et Julien Dupuy - Stade français

Pour Paris, il reste encore une "finale" à jouer

Un succès en forme d'ascenseur émotionnel pour les vainqueurs de la Challenge Cup, passés maîtres dans l'art du suspense. Cependant, de doute il n'y en avait pas au moment du coup de sifflet final lorsque le manager parisien Gonzalo Quesada a compris que c'était aussi sa dernière à Jean-Bouin. L'Argentin, au club depuis 2013, avait le coeur gros, On savait que quoi qu'il se passe, c'était la dernière. C'était un moment fort. Il n'y avait pas beaucoup de monde mais c'était assez impressionnant (l'émotion dans le stade, NDLR). D'habitude, surtout après les victoires, j'ai tendance à rentrer vite aux vestiaires et laisser les joueurs savourer ces moments.

Mais ce coup-ci, celui qui a remmené un titre de champion de France en 2015 et le premier trophée européen de l'histoire de l'équipe de la capitale s'est humblement offert un tour d'honneur, Là, je me suis permis de faire un petit tour pour saluer les supporters et c'était vraiment fort. Surtout ce que j'ai vécu avec les tribunes : j'ai vu les visages, les gestes, beaucoup d'affection. Cela me touche. Je pars le coeur plein. Je serai très content de partir en laissant le club en Champions Cup, car c'est la place du Stade français, confessait le futur manager de Biarritz qui s'est fixé une dernière mission : qualifier les Parisiens. Le meilleur moyen selon l'Argentin de remercier un club qui l'a marqué à vie.

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