Pour sa grande première, Oyonnax s'est payé le luxe de balayer le Stade toulousain
COUPE D'EUROPE - Cette fois-ci, Oyonnax tient son premier succès sur la grande scène européenne. Et pour une première historique, les Oyomen ont accroché à leur tableau de chasse un grand nom continental: celui du Stade toulousain, vainqueur de l'épreuve à quatre reprises (32-14). Un juste retour des choses après avoir frolé l'exploit le week-end dernier face à l'Ulster.
Oyonnax a pris une bonne habitude en Champions cup, celle de débuter ses matchs à fond! Comme lors de leur précédente rencontre face à l’Ulster, il ne fallait pas s’éterniser à la buvette dans les travées du stade Charles-Mathon pour apercevoir le premier essai des Oyomen. Il aura fallu moins d’une minute pour que Silvère Tian ne passe une première fois la ligne d’en-but toulousaine, image d’une rencontre où l’USO a surclassé son adversaire toulousain dans l’envie (32-14).
Sur cette action peut se faire le résumé du match. Des Toulousains pas réveillés, peut être engourdis par le froid et la neige venus s’inviter dans ce match, face à des Oyonnaxiens remontés à bloc pour faire honneur à leurs couleurs en Coupe d’Europe. Mélé qui passe le ballon plutôt que de se dégager, Galan surpris par son co-équipier, puis la marée Jenneker et Fa’asavalu pour se jeter sur cette offrande, avant la conclusion de Tian.
Toulouse avait décidé de faire tourner et avait déjà montré que cette saison de Coupe d’Europe n’était pas la sienne. Ce dernier déplacement à Oyonnax l’a confirmé. Face à l’envie et au combat imposé par les hommes du Haut-Bugey, le Stade toulousain a bien tenté de faire face mais a tout simplement manqué de cette motivation nécessaire pour faire l’effort supplémentaire.
Cette fois-ci, Oyonnax n'a pas craqué
Car même après avoir encaissé un 17-0 en 20 minutes, Oyonnax paraissait encore prenable, dominé dans l’occupation et la possession du ballon. Alors quand Galan y est allé de son doublé pour recoller au score avec encore 20 minutes à jouer (17-14), le scénario de l’Ulster s’est forcément rappelé aux Oyomen.
Sauf qu’à l’inverse des Irlandais, les Toulousains ont donné l’opportunité à l’USO de se relancer. L’interception de Cibray a coupé les jambes des Stadistes (22-14, 49e), qui se sont alors cassés les dents sur la grosse défense adverse, encaissant même un quatrième essai, celui du bonus pour Oyonnax. (32-14, 75e). Un premier succès dans l’histoire européenne de l’USO, une déception de plus dans la campagne toulousaine.
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