Pour continuer d’y croire, Toulouse ferait mieux de gagner en Ulster

  • Gaël Fickou, le centre international de Toulouse
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  • Sébastien Bézy (Toulouse) face à Castres - 5 septembre 2015
    Sébastien Bézy (Toulouse) face à Castres - 5 septembre 2015
  • Grégory Lamboley, de retour avec Toulouse après huit mois d'absence
    Grégory Lamboley, de retour avec Toulouse après huit mois d'absence
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Même si certaines statistiques disent le contraire, les joueurs et l’encadrement toulousain en sont conscients: en cas de défaite en Ulster, vendredi soir, la campagne européenne pourrait tourner court…

Dans ces cas-là, on cherche parfois à s’enlever un peu de pression. Alors on se replonge dans les archives et il arrive qu’on y trouve des raisons d’y croire. Battus en ouverture sur la pelouse des Saracens (7-32), dans un contexte rendu pesant par les attentats de Paris survenus la veille, les Toulousains auraient-ils droit à un second faux pas ? Trois semaines après un premier succès poussif, à domicile face à Oyonnax (24-18), un revers en Ulster les condamneraient-ils à regarder les quarts à la télévision pour reprendre le dépit affiché par Census Johnston, visiblement pas ravi de passer le début du printemps dans son canapé, ce qui lui est arrivé deux fois lors des trois dernières saisons ?

Oui et…un peu non si l’on se fie à ces fameuses statistiques porteuses d’espoir. Certaines équipes se sont qualifiées avec quatre victoires seulement, estimait mercredi Ugo Mola. L’entraîneur principal a raison et le Stade toulousain l’a même fait trois fois : en 2008 (2 défaites), 2009 (1 défaite et 1 nul) et 2012 (2 défaites). Dans la même poule que les Toulousains la saison dernière, Bath avait également pris le quart malgré deux revers.

Sébastien Bézy (Toulouse) face à Castres - 5 septembre 2015
Sébastien Bézy (Toulouse) face à Castres - 5 septembre 2015

Bézy: "On est quand même un peu obligé de gagner"

Oui, peut-être, mais même si la prudence lexicale varie entre certains, les Toulousains sont à peu près d’accord : Si on perd, ce sera fini, dixit Sébastien Bézy. Oui, on est quand même un peu obligé de gagner , sourit le demi de mêlée qui se méfie du public, du climat et d’une équipe composée de pas mal d’internationaux . Invité à enfin rentrer dans la compétition; par Ugo Mola les joueurs ont bien l’intention de répondre à l’appel si l’on en croit Census Johnston qui compte sur cette compétition pour tester (notre) niveau. On va jouer notre avenir, estime surtout le pilier droit samoan.

Les deux prochaines confrontations face aux Irlandais (retour le 20 décembre à Toulouse) vont décider de notre sort car on a déjà grillé un joker , corrobore Alexis Palisson, double vainqueur de cette compétition avec Toulon en 2013 et 2014. De toutes façons, il ne nous reste quasiment que des matches éliminatoires, résume l’arrière. Ce genre de matchs-là, Grégory Lamboley en a disputé un paquet. Et il en connaît les enjeux. Oui, si on perd on sera quand même mal , lâche le deuxième ligne. Et personne n’a envie de rejoindre Census dans son maudit canapé. On se rend mieux compte à quel point nos quatre victoires (en Coupe d’Europe, ndlr) furent difficiles à obtenir alors qu’on a parfois banalisé la performance , en profite-t-il pour rappeler. Cette semaine, inconsciemment, on a été plus appliqué, plus concerné car on connaît les exigences de cette compétition , estime Lamboley.

Grégory Lamboley, de retour avec Toulouse après huit mois d'absence
Grégory Lamboley, de retour avec Toulouse après huit mois d'absence

Ulster-Stade toulousain : 3 victoires chacun et 1 nul…

L’Ulster est une des cinq meilleures équipes européennes de ces dix dernières années, rajoute-t-il ensuite. Vendredi soir, les deux équipes se rencontreront pour la huitième fois et pour le moment le duel est on ne peut plus équilibré: trois victoires chacun et un match nul. Pour faire pencher la balance du bon côté, Lamboley connaît la recette : la discipline et la défense.

C’est une équipe qui est très performante sur ses propres lancements et qui est capable d’enchaîner les temps de jeu, détaille-t-il également. Déjà battus chez eux par les Saracens (9-27) lors de la précédente journée, les Irlandais joueront eux aussi leur avenir vendredi soir. Le perdant sera quasiment éliminé , conclut finalement Sébastien Bézy. Non, il lui restera les statistiques…

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