Llanelli, le point de départ de l'embellie francilienne

  • Bernard Le Roux (Racing) - 21 novembre 2015
    Bernard Le Roux (Racing) - 21 novembre 2015
  • Chris Masoe, le troisième ligne du Racing 92, tente d'échapper au plaquage d'un joueur de Llanelli
    Chris Masoe, le troisième ligne du Racing 92, tente d'échapper au plaquage d'un joueur de Llanelli
  • Rémi Tales lors du match contre Toulouse - 28 novembre 2015
    Rémi Tales lors du match contre Toulouse - 28 novembre 2015
Publié le
Partager :

COUPE D'EUROPE - Le Racing 92 reçoit ce dimanche les Scarlets avec l'assurance de terminer premier de la poule 3 en cas de victoire. Impressionnants depuis deux mois, c'est précisément au match aller que les Franciliens ont réussi à débrider le moteur.

Toute belle histoire a une fin mais aussi un début, et pour le Racing, celui-ci se trouve sur la côte sud galloise. C'est à Llanelli qu'il a démarré sa saison européenne et aussi sa série de huit matches sans défaite (7V, 1N). C'est aussi sur le terrain des Scarlets qu'il a affiché pour la première fois un visage séduisant: On avait commencé notre aventure là-bas et on avait déjà le bonus à la mi-temps, se rappelle Rémi Tales, titulaire à l'ouverture. C'était la meilleure manière de débuter la compétition, cela nous a fait du bien du point de vue de la confiance.

Chris Masoe, le troisième ligne du Racing 92, tente d'échapper au plaquage d'un joueur de Llanelli
Chris Masoe, le troisième ligne du Racing 92, tente d'échapper au plaquage d'un joueur de Llanelli

Un premier bonus qui tombait à pic, alors que les Alto-Séquannais avaient proposé deux semaines avant contre Castres leur plus pâle copie de l'année (défaite 34-8). Plus encore que ces quatre essais inscrits, les Ciel et Blanc avaient aussi affiché dans la même partie des qualités mentales indéniables pour ne pas faiblir malgré 35 minutes en infériorité numérique. Une référence pour le coentraîneur Laurent Travers: Cela a été un déclic car c'était un match difficile dans des conditions climatiques très difficiles. On fait une mi-temps à quatorze mais notre entame fut excellente. Nous avons eu un gros pourcentage d'efficacité car il ne faut pas oublier que nous mettons toutes nos occasions au fond. Cette performance nous a mis dans des conditions très confortables et le doute ne nous a pas gagné ensuite, bien au contraire . Et surtout pas en Champions Cup où le Racing a enchaîné avec deux autres victoires bonifiées et un nul.

Tales: "On voulait marquer notre empreinte sur la Coupe d'Europe"

Cette capacité à maintenir des Gallois chez eux, à une distance respectable, sans leur meilleur plaqueur Bernard Le Roux, exclu quasiment toute la seconde mi-temps, a aussi rassuré les Ciel et Blanc sur leur potentiel défensif: On avait été solidaire, on n'avait pas lâché, poursuit Tales. Même si le bonus était acquis, on voulait marquer notre territoire et notre empreinte sur la coupe d'Europe. C'est grâce à des matches comme celui-là qu'on voit le vrai visage d'une équipe et c'est hyper positif pour construire un groupe et aller chercher des titres.

Rémi Tales lors du match contre Toulouse - 28 novembre 2015
Rémi Tales lors du match contre Toulouse - 28 novembre 2015

Il y a deux mois, le Racing se rendait au pays de Galles sans certitudes fortes. C'est en tant que leader dans les deux compétitions où il est engagé qu'il s’apprête à disputer le match retour, qui doit sceller sa première place et son deuxième quart de finale à domicile d'affilée. Tous les voyants sont au vert, au contraire des Scarlets, bons derniers du groupe bien que premier de Ligue celte. Le flanker international Yannick Nyanga attend toutefois encore un peu avant de sabrer le champagne: On ne va pas le nier, c'est toujours plus agréable de travailler dans la confiance et la victoire mais n'oublions pas que nous ne sommes champions de rien pour l'instant. On n'a rien gagné et on n'est qualifié nulle part. L'an dernier avec Toulouse, nous étions premiers européens après quatre victoires en quatre journées et nous n'étions pas sortis des poules. C'est bien la preuve que penser qu'on est déjà arrivé serait le meilleur moyen de tout gâcher . Les Scarlets ont réveillé la bête. Les voir boucler la boucle et fermer la parenthèse enchantée des Racingmen relèveraient toutefois de la mauvaise surprise.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?