Le Stade toulousain face "à la meilleure défense d’Europe"

  • Thierry Dusautoir (Stade toulousain) face à Grenoble - le 7 novembre 2015
    Thierry Dusautoir (Stade toulousain) face à Grenoble - le 7 novembre 2015
  • Thierry Dusautoir (Toulouse) face à Grenoble - le 7 novembre 2015
    Thierry Dusautoir (Toulouse) face à Grenoble - le 7 novembre 2015
  • Louis Picamoles (Stade toulousain) face à Grenoble - le 7 novembre 2015
    Louis Picamoles (Stade toulousain) face à Grenoble - le 7 novembre 2015
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CHAMPIONS CUP - Loué pour la qualité de son jeu depuis le début de la saison, le Stade Toulousain débutera sa campagne européenne samedi, sur la pelouse du leader invaincu du championnat anglais. Une équipe des Saracens qualifiée de "meilleure défense d’Europe" par Ugo Mola.

Troisième meilleure attaque du Top 14 avec ses 25 essais en huit matches, le Stade toulousain est également l’équipe qui possède le plus le ballon avec 1109 minutes (56%) et aussi celle qui en joue le plus (2144) derrière Clermont (2308). Impressionnants d’efficacité le week-end dernier face à Grenoble (52-12, 8 essais), les coéquipiers de Thierry Dusautoir avaient également été impeccables dans ce domaine à Montpellier, le week-end précédent (33-25, 3 essais).

De bon augure avant un déplacement sur la pelouse (synthétique) des Saracens estampillée "meilleure défense d’Europe loin devant tout le monde" par Ugo Mola ? Il est très difficile de leur marquer des points et un de nos objectifs est d’y parvenir. On peut le faire avec les pieds ou avec les mains et j’espère que l’on sera capable d’en marquer avec les mains, répond l’entraîneur en chef du Stade Toulousain.

Dusautoir : "On commence par le plus gros morceau"

Un défi à la mesure d’une équipe toulousaine à la recherche de son lustre d’antan sur la scène européenne. Cela se passe bien pour le moment mais le niveau est quand même plus élevé en Coupe d’Europe. C’est un match de très haut niveau face à une équipe de très haut niveau. On commence par le plus gros morceau de la poule mais quelque part tant mieux cela va nous donner le tempo de la compétition. Il faut y aller avec l’envie de prendre du plaisir comme depuis plusieurs semaines, estime pour sa part Thierry Dusautoir.

Thierry Dusautoir (Toulouse) face à Grenoble - le 7 novembre 2015
Thierry Dusautoir (Toulouse) face à Grenoble - le 7 novembre 2015

Titulaire lors des deux dernières victoires toulousaines, le capitaine des Bleus à confirmé "être passé à autre chose" et ce rendez-vous face à une pléiade d’internationaux anglais est sans aucun doute le meilleur moyen d’évacuer le reste de frustration post-Coupe du Monde.

C’est une équipe capable de mettre 14 joueurs sur une même ligne quitte à se découvrir un peu ailleurs. Elle n’a pris que deux essais depuis le début du championnat, on sait donc à quoi s’attendre. Franchement c’est sans doute l’équipe la plus pragmatique avec nos amis toulonnais estime également Mola. La clé sera de savoir comment on va aborder ce bras de fer et qui va craquer en premier ? , insiste ce dernier.

Picamoles : "On a les qualités pour trouver des solutions"

C’est leur point fort : ils aiment défendre et contre attaquer. Il faudra être patient et vigilant. Il faudra alterner et être très rigoureux en attaque, prévient Yoann Maestri, qui ne garde pas forcément un très bon souvenir de la victoire toulousaine d’il y a deux ans (17-16) à Twickenham face à ces mêmes Sarries, déjà invaincus à l’époque. J’avais été très mauvais et j’étais sorti à la pause, se souvient-il.

C’est peut-être ce qui se fait de mieux en Europe actuellement mais on va essayer d’avoir le ballon, comme depuis le début de saison. Il va falloir prendre des initiatives individuelles et collectives afin d’essayer de trouver des solutions pour bousculer cette défense , prévoit pour sa part Louis Picamoles.

Louis Picamoles (Stade toulousain) face à Grenoble - le 7 novembre 2015
Louis Picamoles (Stade toulousain) face à Grenoble - le 7 novembre 2015

Et le troisième ligne de se montrer résolument optimise : Ce ne sera pas facile mais on a les qualités pour trouver ces solutions. On va voir si on est capable de répondre à cette pression . C’est un beau challenge à relever conclut-il-enfin. Voilà, c’est ça…

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