Sinzelle: "Le petit poucet peut faire tomber l’ogre"

Par Rugbyrama
  • Jeremy SINZELLE - 16.02.2013 - Stade Francais  Bordeaux Begles
    Jeremy SINZELLE - 16.02.2013 - Stade Francais Bordeaux Begles
Publié le Mis à jour
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Jérémy Sinzelle, le trois-quarts polyvalent du Stade français, livre ses impressions avant la finale d’Amlin Cup qui aura lieu vendredi en Irlande contre le Leinster. Conscient du défi à relever, l’ex-Toulonnais ne croit pourtant pas à une défaite courue d’avance. Au contraire.

Originaire du Sud-est et formé à Toulon, Jérémy Sinzelle s’est exilé depuis dans la capitale pour donner un tremplin à sa carrière et chercher du temps de jeu. Arrivé sur la pointe des pieds dans le club de la capitale, il a finalement émergé au sein d’un effectif atypique. "Comme on dit toujours : "une saison c’est très long." Je pense avoir eu de la chance dans certaines circonstances. J’ai essayé de la saisir au mieux sans me poser trop de questions. Aujourd’hui, j’ai l’opportunité de vivre ma deuxième finale européenne", explique t-il sur le site de son club. En effet, Sinzelle a déjà disputé une finale d’Amlin Cup en 2010 avec son club formateur, Toulon. Une expérience qui lui permet d’aborder ce rendez-vous un peu plus sereinement. "Nous allons jouer contre l’une des meilleures équipes d’Europe et être confrontés à des joueurs de niveau international. Voire peut-être ce qui se fait de mieux à tous les postes. C’est un bon challenge à relever."

"Nous sommes outsiders et n’avons rien à perdre"

En effet, Jérémy Sinzelle et ses coéquipiers auront fort à faire pour s’emparer de leur premier titre européen après trois finales perdues. C’est le double champion d’Europe en titre qui se présente face à eux, le Leinster. Composé quasiment d’internationaux irlandais, le défi est immense et Biarritz s’y est déjà cassé les dents. Mais le Parisien n’affiche aucune appréhension avant ce choc : "Comme le disait récemment Laurent Sempéré, nous sommes outsiders et n’avons rien à perdre. Bien au contraire, on a tout a gagné. On joue une finale et sur une finale tout est possible : le petit poucet peut faire tomber l’ogre. C’est à nous de mettre tous les moyens de notre côté pour l’emporter." Et le trois-quarts sait exactement ce qu’il faut faire pour venir à bout de la province irlandaise.

Malgré ses 22 ans, il analyse lucidement les forces et faiblesses de son adversaire et les points clés de cette finale européenne. "La discipline déjà, il faudra faire le moins de fautes possibles. Les matchs de phase finale se gagnent sur la discipline. Mais ce ne sera pas le seul facteur clé. L’intention de jouer sera très importante. Donc il faudra aussi tenir le ballon, bien sortir de notre camp et contre-attaquer en respectant les schémas de jeux mis en place par les coachs. Et ce, afin d’éviter que ce soit eux qui jouent et qu’on ne se retrouve à défendre pendant 80 minutes. Dans les phases de rucks, il faudra également répondre présent. Et puis, il faudra bien sûr sortir du match complètement usé, tout donner sur le terrain et n’avoir aucune frustration au coup de sifflet final." Le Stade français est donc prêt pour sa finale, du moins sur le papier. Reste maintenant à l’appliquer sur le terrain.

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