Perpignan: A deux matchs du rêve européen

Par Rugbyrama
  • David Marty - perpignan agen - 20 avril 2013
    David Marty - perpignan agen - 20 avril 2013
Publié le Mis à jour
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A vingt-quatre heures d’une demi-finale de Challenge européen qui verra Perpignan affronter le Stade français à Aimé-Giral, Patrick Arlettaz, l’entraîneur des trois-quarts catalans, se livre sur ce match et ses enjeux.

A Perpignan, l’heure n’est plus aux calculs. "Le championnat est terminé pour nous, nous sommes sûrs d’être septièmes et sûrs de ne pas finir sixièmes", a expliqué Patrick Arlettaz sur le site du club. Les Catalans misent désormais tout sur l’Amlin Cup. Ils auront l’occasion de le prouver ce vendredi soir en recevant le Stade français à Aimé-Giral, pour la première demi-finale. L’objectif annoncé des Sang et Or est désormais de gagner cette compétition afin d’être directement qualifié en H Cup la saison prochaine. Mais au-delà d’une qualification, c’est surtout une saison que les Perpignanais veulent sauver. Très ambitieux en début de saison, les hommes de Marc Delpoux ont fini par tirer un trait définitif sur les six premières places. Ainsi, l’opportunité pour de disputer des phases finales avec un véritable enjeu et des adversaires de premiers choix est une aubaine pour les Catalans qui pourront se racheter auprès de leur exigeant public. "Samedi, ce sera une demi-finale européenne et nous avons les cartes en main pour que cette partie là de la saison se termine de la meilleure façon. Donc ce match est très important pour nous et surtout pour le groupe qui a envie de finir l’année sur une note plus que positive", a appuyé le technicien.

Avantage psychologique pour l'Usap ?

L'Usap doit donc se concentrer sur son adversaire. Une équipe parisienne très en forme depuis quelques temps qui enchaîne des prestations convaincantes. Les hommes de David Auradou et Christophe Laussucq ont commencé par aller s’imposer, avec la manière, sur le terrain de Bath en quart de finale. Puis ils ont enchainé en championnat en allant gagner à Agen puis en venant à bout du Racing Métro dans un match de gala au Stade de France. Le Stade français a donc préparé sa demi de la meilleure des façons qui soit. Du côté catalan, la préparation fut plus laborieuse. Après un match abouti qui leur avait permis d’éliminer Toulouse en quart de finale de Challenge, les Perpignanais ont durement lutté pour se défaire du Biarritz Olympique à Aimé-Giral. Mais plus grave encore, certes avec une équipe remaniée, l’Usap s’est incliné à Agen, là où le Stade français s’était imposé la semaine passée, avec aussi une équipe remaniée. Attention, donc, pour les Sang et Or.

Ils pourront cependant se rassurer en observant que Felipe Contepomi est absent pour cette rencontre tout comme leur ailier supersonique Nayacalevu. De plus, la précédente rencontre Perpignan-Stade français en Top 14 avait accouché d’une victoire sans conteste des Catalans (32-16). Les voyants sont au vert donc pour l’Usap, mais attention à ne pas tomber dans un excès de supériorité comme ce pu être le cas à Agen le week-end passé. Patrick Arlettaz, en tout cas, veille au grain : "Aujourd’hui nous avons fait un très bon entraînement tant dans la concentration que dans l’implication et la vitesse d’exécution. Après il y en a qui disent que l’on joue comme s’entraîne, mais moi je ne suis pas d’accord avec ça. Nous savons  que la vraie réalité c’est ce qui se passera demain. Toutes les conditions sont réunies pour que nous réussissions un bon match. Nous allons jouer cette demi-finale dans l’espoir de continuer l’aventure et de vivre quelque chose de magique à Dublin lors de cette finale". Et continuer à rêver, jusqu'à ce que le rêve devienne réalité.

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