Wilkinson envoie Toulon en finale du Challenge

Par Rugbyrama
  • Jonny Wilkinson - Toulon Stade français - 27 avril 2012
    Jonny Wilkinson - Toulon Stade français - 27 avril 2012
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Grâce à 27 points au pied de Jonny Wilkinson, Toulon se qualifie pour la finale du Challenge européen en battant sur le fil le Stade français (32-29). Menés à la pause, les Varois ont su revenir au score en bénéficiant de l'incroyable indiscipline des Parisiens qui ont craqué en fin de match.

Jonny Wilkinson n’a peut-être pas connu sa réussite habituelle mais c’est tout de même lui qui a qualifié, ce vendredi soir, Toulon pour la deuxième finale de Challenge européen de son histoire. Malgré cinq pénalités et deux drops ratés, l’ouvreur anglais a terminé la rencontre face au Stade français avec la bagatelle de vingt-sept unités au compteur. Mieux, il a su faire preuve d’un incroyable mental à l’ultime minute de la rencontre en passant le drop victorieux, ruinant ainsi les espoirs de Parisiens qui peuvent nourrir de très gros regrets (32-29).

Même si l’entraîneur Michael Cheika avait décidé d’aligner une équipe mixte, titularisant notamment le troisième ligne wallaby George Smith au poste de centre, la formation parisienne a crânement joué sa chance, faisant notamment douter le public de Mayol pendant plus d’une heure. Bien en place et très réalistes, les joueurs du Stade français capitalisaient lors de chaque incursion dans le camp varois. Bonneval, après une percée tranchante d’Arias (12e) répondait à l’essai précoce d’Armitage sur le coup d’envoi (2e). Mieux, Plisson faisait admirer sa précision au pied (16e, 21e, 26e, 38e) et donnait un capital intéressant de huit unités d’avance à son équipe à la pause (19-11).

L’indiscipline parisienne fatale

Le problème, c’est que les Parisiens ont subi en deuxième période, face au vent. Incapables de se sortir de leur camp, ils n’arrivaient pas à contenir les assauts toulonnais et se mettaient très régulièrement à la faute. En moins de dix minutes, Jonny Wilkinson comblait l’écart au score (43e, 47e, 50e) et donnait même l’avantage à son équipe, dominatrice mais peu efficace dans les 22m parisiens. Supérieur à l’impact et ayant rectifié le tir en mêlée fermée, le RCT gérait son affaire mais restait sous la menace des coéquipiers de David Attoub. Et sur une merveille de combinaison au sortir d’une mêlée, Turinui glaçait l’ambiance de Mayol (60e) symbolisant le beau pragmatisme du Stade français. Toulon devait se faire violence pour remporter une rencontre que beaucoup de personnes voyaient plus déséquilibrée.

Le carton jaune d’Arias pour un acte d’antijeu a précipité la chute du Stade français (70e). Acculée dans son camp, l’équipe de la capitale multipliait les fautes mais Wilkinson ratait par deux fois l’occasion de donner l’avantage à son équipe. Se précipitant trop, le RCT gâchait même trop de munitions à l’image de deux drops complètement manqués dans les derniers instants, laissant planer la possibilité d’une prolongation. C’est à ce moment-là que Jonny Wilkinson sortit son costume de sauveur…pour le plus grand plaisir de Bernard Laporte et Mourad Boudjellal. Toulon a souffert mais peut envisager, le 18 mai prochain au Stoop de Twickenham, de remporter le premier trophée de sa saison.

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