Bias : "Une demie, ça se gagne"

Que représente cette qualification pour les demi-finales ?

Alexandre BIAS : Je suis juste heureux. Faire une demi-finale de Challenge dans une saison un peu galère, c'est génial. Ce n'était pas un objectif à la base mais on ne va pas s'en plaindre.

Quand avez-vous compris que vous pouviez battre cette équipe des Scarlets ?

A.B. : D'entrée, on a vu sur les premiers impacts que nous étions bien rentrés dans la rencontre. Nous avons mis une grosse agressivité. Nous étions bien en défense, dominateurs en conquête et l'équipe a su respecter le plan de jeu établi. Plus le match avançait, plus on engrangeait les points et petit à petit, on a compris que la qualification était à notre portée. Surtout que n'avons jamais explosé physiquement.

Le staff avait répété que vous abordiez ce match sans pression et avec l'ambition de se lâcher dans le jeu. Cela peut-il expliquer votre performance ?

A.B. : Oui, même s'il fallait respecter le jeu aussi et ne pas essayer de jouer à la passe à dix. Mais c'est vrai que nous avons abordé ce match avec beaucoup d'intentions. Je pense que l'on s'est peut-être un peu trop exposé en première mi-temps mais les choses ont souri et cela fait plaisir. Surtout, Llanelli une équipe de H Cup, ambitieuse dans le jeu. J'avais déjà joué cette compétition avec Castres et je sais que ce rythme permet de se lâcher davantage.

Maintenant que vous êtes dans le dernier carré, le Challenge est-il devenu un objectif ?

A.B. : Il ne faut pas s'emballer. L'objectif reste le match de cette semaine au Racing-Metro. Il faut d'abord se concentrer sur les rendez-vous de Top 14 mais en sachant qu'après, la carotte va arriver. Et quand elle se présentera, une demie, ça se gagne.