Roumieu : "Une nouvelle saison commence"

Par Rugbyrama
  • David ROUMIEU Bayonne Top 14
    David ROUMIEU Bayonne Top 14
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Bayonne, qui n’avait plus gagné depuis près de deux mois, a renoué avec la victoire samedi en Challenge face au Racing-Metro (27-14). Un succès qui fait du bien après le limogeage du duo Mentières-Coyola et l’arrivée aux commandes de Christian Gajan. Le talonneur David Roumieu souffle un peu.

Cette victoire contre le Racing a dû faire beaucoup de bien…

David ROUMIEU. : Oh oui, ça a fait du bien ! Nous n’avions pas gagné depuis longtemps… Mais cette fois, c’est passé. Nous ne nous sommes pas relâchés, nous avons fait un match complet et nous avons su revenir au score alors que nous étions menés 6-11 à la mi-temps.

Que vous êtes-vous dit à la pause justement ?

D.R. : Que rien n’était fait. Nous ne nous sommes pas affolés, nous avons écouté les consignes et nous ne sommes pas sortis du match. Nous sommes parvenus à mettre la main sur le ballon durant le deuxième acte et ça a souri finalement. Ça commence à aller un peu mieux… Mais attention, on ne s’enflamme pas. Comme nous l’a dit Christian (Gajan, NDLR), nous avons seulement franchi une petite marche. Ça fait du bien, c’est bon pour le groupe mais il ne faut pas s’en contenter. Nous allons garder la tête sur les épaules.

Il s’agissait en tout cas d’une victoire importante après les derniers jours compliqués que vient de vivre l’Aviron…

D.R. : C’est clair. Renouer avec la victoire était vraiment important pour nous parce que nous n’avions pas gagné depuis près de deux mois mais aussi en raison de ce qu’il s’est passé ces derniers jours avec le limogeage des entraîneurs et l’arrivée de Christian. Nous avions à cœur de réagir et nous l’avons fait.

Comment le groupe a-t-il vécu cette semaine ?

D.R. : C’est toujours très difficile quand il y a des limogeages. Mais voilà, Christian est arrivé et il a pris les choses en main. Tout le groupe adhère visiblement, c’est une bonne chose. Maintenant, notre priorité à nous reste le terrain. Nous voulons sauver notre saison, c’est notre seul objectif, et nous allons tout faire pour cela.

La journée de mardi, durant laquelle les choses se sont officialisées, n’a pas dû être facile…

D.R. : Il est évident que cela a été une semaine difficile pour nous, on ne va pas se le cacher. Mais dès mercredi matin, on nous a présenté Christian et nous avons commencé à travailler dès l’après-midi. Il nous a dit qu’il n’était pas un magicien, qu’il fallait seulement retrouver notre joie, notre confiance. Il a raison, c’est ce qu’il nous manquait en fait. Malgré un début de semaine difficile, nous l’avons terminée sur une bonne note. Ça fait du bien à tout le monde et surtout à nous, joueurs. Ça nous a mis sur de bons rails pour préparer les matchs de Top 14 contre Biarritz et Perpignan. Ce sera le tournant de notre saison.

Pensez-vous que l’Aviron bayonnais avait besoin d’un électrochoc comme celui-ci ?

D.R. : Ce qui est sûr, c’est qu’il fallait faire quelque chose. Il manquait un truc, c’est indéniable. Après, c’est cette solution qui a été adoptée… C’est triste d’en arriver là mais c’est comme ça, on ne peut rien y faire. Christian va nous amener de la fraîcheur. A nous de faire ce qu’il faut pour s’en sortir.


Comment le club s’est-il retrouvé dans cette situation difficile ?

D.R. : Je crois que le match qui nous a fait mal, c’est le derby perdu contre Biarritz à Anoeta avec le carton rouge pour eux et la blessure de Pépito. Ça a commencé là selon moi… Après, tout est allé très vite. Tu manques de confiance et tu n’y arrives plus. Mais le passé, c’est le passé. Il faut tout oublier maintenant. Une nouvelle saison commence. Il n’y avait pas d’enjeu contre le Racing mais la victoire a été très bénéfique et il faut s’appuyer dessus pour avancer. Il faut regarder le futur. On ne peut pas tomber plus bas de toute façon.

Le changement d’entraîneurs se ressent-il déjà aux entraînements ?

D.R. : Non, il n’y a pas de révolution. Comme l’a dit Christian, nous allons travailler dans la continuité de ce que nous faisions depuis un ou deux ans. Le problème était plus mental que sportif. Il faut juste retrouver la joie et la confiance qui nous animaient auparavant.

C’est ça l’étatd’esprit du groupe désormais ?

D.R. : Oui. Nous voulons retrouver du plaisir et nous amuser, voir des sourires à l’entraînement, ce qui n’était plus le cas depuis un mois et demi. Mais ça revient, ça va un peu mieux déjà.

Avez-vous déjà la tête au derby contre Biarritz que vous jouerez le 28 janvier prochain à Jean-Dauger et qui sera capital dans la course au maintien ?

D.R. : Il va bien falloir se préparer pour ce derby, c’est sûr. Nous savons que ce sera un tournant de la saison mais il ne faut pas brûler les étapes. Samedi, nous jouions contre le Racing, le week-end prochain, ce sera contre Rome. Ne nous enflammons pas.

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