Le Stade français est passé par tous les états mais tient sa finale !

  • Jules Plisson (Stade français)
    Jules Plisson (Stade français)
  • La déception de George Ford (Bath)
    La déception de George Ford (Bath)
  • Djibril Camara (Stade français) face à Bath
    Djibril Camara (Stade français) face à Bath
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CHALLENGE CUP - Ce dimanche, le Stade français a réussi à s'imposer en demi-finale, face à Bath (28-25) au terme d'une rencontre riche en suspense. Les Anglais ont eu une pénalité après la sirène mais George Ford a craqué.

Et à la fin, c'est le Stade français qui gagne ! Alors que Bath était revenu et avait même pris les commandes, c'est bien Paris qui a su arracher la victoire dans cette demi-finale de Challenge Cup avec un drop de Jules Plisson à quelques secondes du terme de la rencontre. Malgré trois essais encaissés, contre trois rendus, Paris s'est appuyé sur une belle défense pour contenir les individualités anglaises, notamment lors d'une ultime séquence symbole de toute une prestation collective aboutie. Malgré une saison tourmentée, Sergio Parisse et ses partenaires s'offrent le droit de disputer une finale européenne à Edimbourg contre Gloucester.

ENORMEEE !! Le @SFParisRugby est passé par tous les états mais tient sa finale ! https://t.co/z8rx6EKFrv @ERChallengeCup #SFPvBATH pic.twitter.com/8UCqb9xtGR

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) April 23, 2017

Ford tremble au pire moment

En grande forme depuis le printemps, le Stade français a battu les Anglais de Bath dans les dernières secondes de la partie (28-25) et s'est ainsi qualifié pour la finale du Challenge européen, la troisième de son histoire, samedi au stade Jean-Bouin. Longtemps dominateurs, les Parisiens se sont fait peur et ont vu leurs adversaires leur repasser devant en fin de match. Ils ne doivent leur salut qu'à un drop de Jules Plisson à la 80e minute, alors que la rencontre se dirigeait vers une prolongation. Bath aurait pu égaliser à la dernière minute du temps additionnel, mais George Ford a manqué sa pénalité.

La déception de George Ford (Bath)
La déception de George Ford (Bath)

En finale, les Parisiens rencontreront les Anglais de Gloucester, tombeurs samedi du leader du Top 14, La Rochelle, 16-14. A Edimbourg le 12 mai, les Stadistes tenteront ainsi de décrocher le premier titre européen de leur histoire. Le Stade Français, qui restait sur une encourageante série de quatre victoires avant la défaite - logique, le manager Gonzalo Quesada ayant fait tourner son effectif - face à Castres mercredi, a confirmé avec cette victoire acquise au forceps qu'il avait repris du poil de la bête depuis le projet de fusion abandonné avec le Racing 92.

Face au 5e du championnat anglais, le 7e du Top 14 a livré un match globalement abouti. Les joueurs parisiens, appliqués dans les duels et justes techniquement, ont longtemps pu s'appuyer sur une défense disciplinée pour annihiler les attaques anglaises. C'est Jules Plisson, l'homme de la rencontre, qui ouvrait le score sur une pénalité (6e), avant que le trois-quarts centre Geoffrey Doumayrou ne profite du bon travail d'Hugo Bonneval pour inscrire un essai (12e). Plisson ne le transformait pas, mais marquait une nouvelle pénalité pour donner de l'air aux Parisiens (18e).

Djibril Camara (Stade français) face à Bath
Djibril Camara (Stade français) face à Bath

Paris avait parfaitement débuté

Deux pénalités de Ford (10e, 34e) permettaient aux Anglais de rester dans le match, même si le demi d'ouverture faisait preuve d'imprécision en manquant deux drops. Il fallait attendre un essai transformé de Plisson à la reprise (48e) pour voir les Français creuser l'avantage et mener 18-6. On pensait alors les Parisiens maîtres de leur sujet, mais à partir de l'heure de jeu, usés physiquement, ils commençaient à lever le pied et voyaient leur belle défense voler en éclats. Rokoduguni (63e), Fruean (68e) et Stooke (72e) inscrivaient trois essais face à une défense totalement dépassée et renversaient le score.

Les Anglais menaient alors 25-18 et pensaient se diriger vers la finale. C'était sans compter la réaction parisienne et la magnifique course solitaire de Hugh Pyle, conclue par un essai de l'Australien (78e). Dans la foulée, Plisson réussissait sa transformation pour égaliser, et inscrivait le drop de la délivrance (80e).

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