"Offrir un quart de finale au Stade des Alpes", voilà l'objectif des Grenoblois

  • Henry Vanderglas, le troisième ligne de Grenoble face à Agen
    Henry Vanderglas, le troisième ligne de Grenoble face à Agen
  • Dougie Fife (Edimbourg) s'échappe lors du match aller contre Grenoble
    Dougie Fife (Edimbourg) s'échappe lors du match aller contre Grenoble
  • Fabien Barcella (Grenoble) face à Agen en Challenge Cup - Décembre 2015
    Fabien Barcella (Grenoble) face à Agen en Challenge Cup - Décembre 2015
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COUPE D'EUROPE - S’ils s’imposent contre les Écossais d’Edimbourg samedi soir, les Grenoblois disputeront pour la première fois depuis 2005 un quart de finale de Coupe d’Europe, qui plus est à domicile. Un match nul les qualifierait aussi. Une défaite ne serait pas forcément synonyme d’élimination.

18 décembre 2015. Après un succès miraculeux mais ô combien précieux contre Agen (48-45) en Challenge Cup, le capitaine du FCG ce jour-là, Fabrice Estebanez, blessé actuellement, avait exprimé toute l’envie qui l’habitait de disputer un quart de finale européen, voire plus. Des phases finales, dans une carrière, on n’en joue pas beaucoup. Quand on a l’occasion de pouvoir en faire, c’est quelque chose de formidable. Sans être prétentieux, on a le potentiel pour se qualifier et finir premiers. Offrir un quart de finale au Stade des Alpes, ce serait magnifique.

Le souvenir douloureux du match aller

Avant la dernière journée de la phase de groupes de Challenge Cup, cette perspective est plus que jamais d’actualité pour Grenoble. Victorieux des London Irish le week-end dernier en Angleterre (18-28) qui ne représentent plus une menace pour eux, les Grenoblois occupent la tête de la poule 5, un point devant Edimbourg (18 contre 17) avant de recevoir samedi (20h45) les Écossais au Stade des Alpes. Ce week-end, c’est une super opportunité de continuer notre progression après Oyonnax (42-17) et les London Irish (18-28). C’est un match important et un gros défi, résume Bernard Jackman, l’entraîneur en chef du FCG. Face à la moitié de l’équipe d’Écosse, ou presque, Grenoble avait énormément souffert à l’aller (défaite 28-10).

Dougie Fife (Edimbourg) s'échappe lors du match aller contre Grenoble
Dougie Fife (Edimbourg) s'échappe lors du match aller contre Grenoble

Le pilier Fabien Barcella s’en souvient bien. Ils nous avaient broyés devant, notamment en mêlée. On a une revanche à prendre, oui. On avait subi les impacts. On avait joué à Murrayfield dans un magnifique stade mais c’est vrai que devant on n’avait pas été transcendants. Ce sont des bons matches à jouer. Edimbourg fait partie du gratin du rugby européen avec de nombreux internationaux. On sait que ce sera un match compliqué. Maintenant, on sait qu’au bout il y a une qualification à aller chercher. Il ne faut pas galvauder ça. Pour Jackman, les Écossais, troisièmes de la Ligue celte, ont trois atouts majeurs : la conquête, la défense et le jeu au pied.

Barcella: "Toujours un moment particulier de pouvoir participer à des phases finales"

En cas de match nul (sauf si Edimbourg prend le bonus offensif et pas le FCG), les Isérois seraient assurés de disputer un quart de finale. À domicile s’ils gagnent. Cela ne leur est plus arrivé depuis 2005. À l’époque, une autre époque, Grenoble avait passé deux tours (en matches aller-retour) pour retrouver le Connacht contre lequel le FCG s’était incliné deux fois.

Fabien Barcella (Grenoble) face à Agen en Challenge Cup - Décembre 2015
Fabien Barcella (Grenoble) face à Agen en Challenge Cup - Décembre 2015

Aujourd’hui, même si elle n’a pas le prestige de la Champions Cup, la Challenge Cup est attractive aux niveaux économique et sportif (le vainqueur se qualifie pour la prochaine Champions Cup). C’est toujours un moment particulier de pouvoir participer à des phases finales, surtout de Coupe d’Europe, même si c’est le Challenge européen. C’est une compétition quand même prestigieuse. On l’a gagnée avec Biarritz en 2012. C’est un bon souvenir, se remémore Barcella.

Le FCG qualifié avant de jouer ?

Une défaite face à Edimbourg, surtout si elle est bonifiée, ne serait pas forcément rédhibitoire pour Grenoble qui pourrait toujours se qualifier parmi les trois meilleurs deuxièmes de poules. Mieux même, le FCG pourrait être déjà en quarts de finale avant de jouer. En effet, si Montpellier ne bat pas les Harlequins ou que Brive ne s’impose pas à Newcastle (voire que le Connacht ne l’emporte pas avec le bonus offensif contre Enisei), alors la qualification sera dans la poche des Grenoblois.

Bernard Jackman ne croit à aucun de ces cas de figure. Et préfère ne se focaliser que sur le match d’Edimbourg. Même chose pour Fabien Barcella. Il ne faut pas regarder les autres, c’est le meilleur moyen de se planter. Il faut se concentrer sur Edimbourg et compter que sur nous-mêmes. C’est le meilleur moyen de s’en sortir. Et comme le dit l’arrière Fabien Gengenbacher, pour l’équipe, pour le club, vivre quelque chose de sympa. L’objectif fixé en début de saison d’être au rendez-vous des quarts de finale serait alors atteint. Une réelle satisfaction.

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