"Défoncé en touche et en mêlée" contre Edimbourg, Grenoble doit se rattraper

  • James Hart - Edimbourg-Grenoble, 13 novembre 2015
    James Hart - Edimbourg-Grenoble, 13 novembre 2015
  • Fabien Barcella (Grenoble) face au Racing - 2015
    Fabien Barcella (Grenoble) face au Racing - 2015
  • Gio Aplon - Grenoble-Toulon, 11 avril 2015
    Gio Aplon - Grenoble-Toulon, 11 avril 2015
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CHALLENGE CUP - Revenus d’Edimbourg avec une défaite sans bonus, les Grenoblois doivent l’emporter samedi soir face aux London Irish, vainqueurs à cinq points des Agenais, pour garder leurs chances d’atteindre les quarts de finale en Challenge Cup, un objectif clairement affiché en début de saison.

Avant que ne débute la saison, le président du FCG Marc Chérèque avait fixé deux grands objectifs à son groupe : terminer dans les huit premiers en Top 14 -après huit journées, Grenoble est huitième- et sortir pour la première fois des phases de poules en Challenge Cup. Le FCG a mal débuté sa campagne européenne en s’inclinant 28-10 à Edimbourg lors du vendredi noir, jour des attentats de Paris. Sous la pluie, les Isérois ont été douchés par des Ecossais qui comptaient plusieurs internationaux dans leurs rangs alors que le FCG avait laissé au repos la plupart de ses cadres, engagé qu’il est dans un marathon de 16 matches consécutifs depuis la mi-octobre.

Jackman : "La priorité pour ce week-end, c’est de trouver les solutions en conquête"

D’un point de vue comptable, le seul point positif de cette rencontre est de ne pas avoir concédé le bonus offensif à Edimbourg. Au niveau du jeu, c’est autre chose. On n’a pas été performant devant, ce qui explique qu’on n’a pas vu notre attaque. On n’a rien pu mettre en place, c’est normal quand tu es défoncé (sic) en touche et en mêlée. La priorité pour ce week-end, c’est de trouver les solutions en conquête, annonce Bernard Jackman. Tout n’est pas à jeter non plus de ce voyage en Ecosse. L’engagement et la défense ont été au rendez-vous. On n’a concédé qu’un franchissement sur le match alors qu’Edimbourg a eu 75 % de possession. Il y a quelques joueurs qui ont fait un bon match comme Clément Gelin, en n°15, dans des conditions difficiles, Dylan Hayes en n°8, Mathias Marie en deuxième ligne. Il y a des choses positives mais on joue pour la victoire. On n’a pas réussi, constate, déçu, l’entraîneur en chef du FCG.

Fabien Barcella (Grenoble) face au Racing - 2015
Fabien Barcella (Grenoble) face au Racing - 2015

Dans l’autre match de la poule, les London Irish n’ont pas fait de détails face à la jeune garde agenaise, 48-10. Des Irish qui n’avaient concédé que des revers en championnat, cinq, avant ce succès. Il faut se méfier de ça parce que les Wasps sont allés gagner au Leinster (33-6 en Champions Cup, ndlr). Les Saracens ont mis une grosse correction à Toulouse (32-7). Cette année, avec les nouvelles règles sur le "salary cap", on s’aperçoit que les clubs anglais ont beaucoup progressé, sont très compétitifs. Le championnat anglais a toujours été homogène. On s’attend à affronter une très grosse équipe. Ça va être un match très compliqué, c’est certain, prévient le pilier Fabien Barcella.

Avec les cadres face aux London Irish

Samedi soir, Grenoble devrait relancer ses cadres face à un collectif qui a connu d’importants changements à l’intersaison. Ils ont un nouvel entraîneur, Tom Coventry, arrivé des Waikato Chiefs, de nouveaux joueurs aussi (B. Franks, B. Cowan, McCusker, Tikoirotuma, Maitland…), précise Gio Aplon content d’être de retour après deux semaines sans jouer à cause d’une cheville légèrement touchée. Face aux Irish, le premier objectif est de bien jouer, précise le Sud-Africain. Le résultat est important aussi pour l’équipe. La récompense qu’on veut obtenir à fin, c’est la qualification pour les quarts de finale. C’est très important pour nous de gagner à domicile.

Gio Aplon - Grenoble-Toulon, 11 avril 2015
Gio Aplon - Grenoble-Toulon, 11 avril 2015

Avec déjà cinq points pour les Irish et quatre pour Edimbourg, le FCG se doit de l’emporter face aux Londoniens pour rester dans la course aux quarts de finale dans cette poule relevée où une seule équipe pourrait se qualifier. C’est un match super important. Il faut qu’on gagne, confirme Bernard Jackman. S’il y parvient, le club isérois se relancerait dans cette compétition et aborderait la réception du Stade français en Top 14, le 29 novembre, sur une meilleure dynamique.

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