Lagarde : "Nous n'avons pas à rougir"

Par Rugbyrama
  • Raphaël Lagarde Montpellier Challenge européen 2010-2011
    Raphaël Lagarde Montpellier Challenge européen 2010-2011
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Vendredi soir à Charléty, Montpellier a mis un terme à son aventure en Challenge européen en s'inclinant 28-32 face au Stade français. Malgré une bonne entame de match, les Héraultais ont laissé leurs adversaires revenir au score. Ce qui laisse des regrets au demi d'ouverture Raphaël Lagarde.

Qu’est ce qui prédomine : la satisfaction de la performance réalisée à Charléty ou la déception d’un match perdu finalement ?

Raphaël LAGARDE : La déception. Ce n’est vraiment pas facile de perdre un match ainsi. Nous sommes entrés tambour battant dans cette rencontre, en faisant ce qu’il fallait pour mettre Paris sous pression. Et puis ils nous ont contrés une première fois et une seconde immédiatement après, ce qui nous a fait mal. Ensuite, le scénario, écrit avant cette rencontre, a finalement eu lieu : Paris était supérieur à nous physiquement. Ils ont commencé à avancer, à marquer des points. Nous avons alors subi, en ayant toutefois le mérite de ne rien lâcher. Nous aurions même pu l’emporter. Par deux fois, nos actions meurent devant la ligne parisienne. Cela ajoute à la frustration qui prédomine après ce match. Nous ne sommes vraiment pas passés loin…

Trouvez-vous tout de même un motif de satisfaction sur la rencontre ?

R.L. : Il y en a bien sûr. L’état d’esprit bien entendu. Nous avons tout donné. Du 1 au 23, tout le monde a répondu présent. Là-dessus, il n’y a rien à dire. Nous avons produit de belles choses aussi, je crois, même si la vidéo me contredira peut-être. Ce qui est sûr, c’est que nous perdons la rencontre sur deux ou trois détails techniques. Des situations où nous avons manqué de lucidité. Peut-être que la débauche d’énergie pour rivaliser nous a finalement été fatale.

Vous attendiez-vous à mener 16-0 au bout de vingt minutes de jeu ?

R.L. : Non, franchement pas. Mais en Coupe d’Europe, avec cette même équipe, nous avons fait de très bons matchs. Nous sommes allés gagner deux fois en Angleterre. Cette saison, en Coupe d’Europe ou en championnat, le groupe montpelliérain dispose d’armes communes : un fond de jeu qui est le même pour tous, le mental aussi. Avec cela, nous pouvions rivaliser. Ou en prendre trente aussi. C’est pour cela qu’il était important de marquer d’entrée, de les faire douter un maximum. Ca n’a pas suffi. Mais nous n’avons pas à rougir. C’était un beau match à regarder, je pense.

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