Simon menace de nouveau la Ligue au sujet de la convention FFR/LNR
XV DE FRANCE - Serge Simon, vice-président de la FFR, a de nouveau montré son opposition avec la Ligue. Le problème cette fois-ci : la convention FFR-LNR. Ses mots ont été durs, allant même jusqu'à dire que Ligue n'est qu'un "outil de gestion" et "une filiale commerciale de la FFR". Ambiance...
Le vice-président de la FFR, Serge Simon, a de nouveau menacé mardi la LNR, avec laquelle il a engagé un bras de fer sur l'instauration de contrats fédéraux pour les internationaux français. On a constaté qu'on a un peu de mal à se faire entendre par la LNR, a déclaré le bras droit du président Bernard Laporte une semaine pile après une réunion entre les deux institutions qui n'a pas fait avancer les choses.
La Ligue est animée par une convention quadriannuelle dont celle-ci s'éteint en juin 2020, a déclaré Simon à l'occasion d'un déjeuner avec la presse à Marcoussis, siège de la FFR. On a l'horizon 2020 qui sera certainement le point de départ d'un nouveau modèle, a ajouté Simon, selon qui la Ligue n'est qu'un outil de gestion, une filiale commerciale de la Fédération.
Simon : "La LNR, ce n'est pas les clubs"
Un mois après son élection le 3 décembre, Laporte a engagé des discussions musclées avec la LNR pour renégocier la convention qui permet notamment la mise à disposition par les clubs des joueurs sélectionnés en équipe de France. Point-clé de son programme électoral, l'ex-sélectionneur veut instaurer des contrats fédéraux, qui permettraient à la FFR d'employer les joueurs conjointement avec les clubs et de les avoir à disposition six mois au lieu de quatre actuellement.
Pour arriver à ses fins, Simon, chargé du haut niveau, de l'équipe de France et de la relation FFR/LNR, affirme avoir commencé à contacter directement les clubs professionnels sans passer par la Ligue, minimisant ainsi encore plus le rôle de cette dernière. Ce n'est pas la Ligue qui finance les clubs. La Ligue, ce n'est pas les clubs. La Ligue, c'est l'organisateur du Top 14. L'exclusivité des droits commerciaux, ce sont ceux de la Fédé, a-t-il encore asséné. Elu par le rugby amateur, Simon a également souligné le rôle central qu'il comptait donner dans ces négociations aux associations supports des clubs de Top 14, titulaires du numéro d'affiliation sans lequel les sections professionnelles ne peuvent pas s'engager en championnat. Un moyen de pression supplémentaire.
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