L'Angleterre a tremblé pendant une heure... puis est allée chercher le bonus

  • La joie de Jack Nowell (Angleterre) après son essai contre l'Italie
    La joie de Jack Nowell (Angleterre) après son essai contre l'Italie
  • Venditti - Italie
    Venditti - Italie
  • Elliot Daly - Angleterre
    Elliot Daly - Angleterre
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6 NATIONS - Bousculée en première période, l'Angleterre a finalement réussi à prendre la mesure de l'Italie (36-15). Bonus offensif à la clé pour les Anglais.

Après un incroyable scénario ce dimanche à Twickenham, l’Angleterre est finalement venue à bout de l’Italie (36-15). Le XV de la Rose s’adjuge une 17ème victoire consécutive et glane même le point de bonus offensif grâce à six essais plantés par Cole (24e), Care (43e), Daly (46e), Nowell (69e, 79e) et Te’o (72e). L’Italie aura longuement cru à un exploit dans le temple du rugby grâce notamment à deux essais de Venditti (39e) et Campagnaro (61e). Mais la Squadra Azzurra s’incline pour la troisième fois dans le Tournoi et repart bredouille de Londres.

Twickenham vient tout juste de vivre un match complètement fou digne des meilleures intrigues cinématographiques. Dommage, la cérémonie des Césars avait lieu vendredi soir et le happy end italien n’a finalement jamais eu lieu. Pourtant, la Squadra Azzurra de Conor O’Shea a tendu un véritable piège au XV de la rose ce dimanche après-midi.

Imaginez un peu la sensation, les Italiens, critiqués par tout le monde après un début de Tournoi catastrophique, basculaient en tête à la pause après un essai casquette de Venditti. Eh oui, on a toujours râlé contre ce coach qui nous demandait de suivre le ballon après une pénalité. L’ailier italien a eu raison de le faire car sur le troisième échec au pied d’Allan en première période, il profitait d’un poteau sortant pour plonger dans l’en-but. Un gag qui récompensait surtout une savante stratégie italienne en défense mais qui n’a tenu qu’une mi-temps.

Venditti - Italie
Venditti - Italie

Absents des regroupements, les Italiens ont fait douter les Anglais

5-10 à la pause pour l’Italie, on imaginait déjà les tabloïds demander la démission d’Eddie Jones. Car l'ogre anglais et son incroyable série de victoire a longtemps balbutié son rugby face au petit poucet italien et sa défense insolite. Les coéquipiers de Sergio Parisse ont en effet appliqué la règle du ruck à la lettre.

Petit cours de rugby : un ruck est formé uniquement s'il y a un plaqueur, un plaqué et un joueur de chaque équipe au dessus d'eux en train de se disputer la possession à la poussée. Une fois formé, il crée une ligne de hors-jeu imaginaire située au niveau du dernier pied du dernier défenseur consommé dans le regroupement. Vous suivez ? Aujourd’hui, les coéquipiers de Sergio Parisse ne contestaient pas les regroupements. Il n’y avait donc pas de ruck, ni de ligne de hors-jeu ce qui permettait aux italiens de venir défendre dans le camp anglais. Ajoutez à cela une incroyable indiscipline anglaise et l’exploit italien pointait le bout de son nez avant de s’estomper en deuxième période.

Elliot Daly - Angleterre
Elliot Daly - Angleterre

Au final, c’est toujours l’Angleterre qui gagne. L’adage est triste mais cruellement vrai notamment ce dimanche. Les Anglais décrochent un 17e succès consécutif et se rapprochent du record des All Blacks (18) grâce à cinq essais marqués en deuxième période dont un doublé de Nowell. Le XV de la Rose reste premier mais s’est fait peur. Troisième défaite pour la Squadra Azzura qui retrouve des couleurs en dehors de ses terres mais ne quitte pas la dernière place du Tournoi.

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