Une raclée, le titre et le record des All Blacks : l’Angleterre est vraiment au sommet

  • Dylan Hartley (Angleterre) - 11 mars 2017
    Dylan Hartley (Angleterre) - 11 mars 2017
  • Le classement après 4 journées
    Le classement après 4 journées
  • Jonathan Joseph (Angleterre) contre l'Ecosse - 11 mars 2017
    Jonathan Joseph (Angleterre) contre l'Ecosse - 11 mars 2017
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6 NATIONS - Toujours invaincue, l'Angleterre a conservé son titre en étrillant l'Ecosse ce samedi à Twickhenham (61-21). Une nouvelle démonstration de force.

Les Anglais avaient une occasion en or, offerte par le triomphe du pays de Galles face à l'Irlande, et dire qu'ils ont su la saisir tient du doux euphémisme, tant ils ont dominé le XV du Chardon dans leur antre de Twickenham (61-21). Annoncés comme les épouvantails du Tournoi, les Ecossais n'ont pas fait le poids face à la puissance et à la vitesse du XV de la Rose, parfaitement incarnée par Jonathan Joseph auteur d'un triplé. A la clé de cette performance, sept essais anglais contre trois écossais, une dix-huitième victoire consécutive synonyme de record mondial égalé, un titre dans le Tournoi des 6 Nations 2017 et un rendez-vous donné aux Irlandais pour aller chercher un deuxième Grand Chelem consécutif. Fort.

Le classement après 4 journées
Le classement après 4 journées

Le battage médiatique fait autour de ce XV de la Rose à l'approche de ce Tournoi des 6 Nations, du record de succès consécutifs, du niveau de jeu de cette équipe, était-il justifié ? Jusqu'à cette rencontre, on aurait envie de répondre non. Avant de recevoir l'Ecosse, l'Angleterre n'avait pas spécialement impressionné. Elle laissait même les observateurs sur leur faim, et tout le monde attendait le moment où tout allait se mettre en place. Tout le monde, sauf Vern cotter et ses hommes, qui se seraient certainement bien passé d'une déroute historique chez l'ennemi ancestral. Malheureusement pour eux, le déclic a bien eu lieu.

Joseph, la très grande classe

S'il fallait donner un nom à ce déclic, ce serait certainement celui du centre Jonathan Joseph, qui a tout simplement éclaboussé le premier acte de son talent, servi par une explosivité proprement hallucinante. Deux essais où il perçait le rideau défensif écossais pour conclure seul, puis une troisième percée où il offrait un caviar à Anthony Watson après une temporisation dans la défense absolument parfaite, pour trois réalisations splendides et un score à la pause de 28-7.

Jonathan Joseph (Angleterre) contre l'Ecosse - 11 mars 2017
Jonathan Joseph (Angleterre) contre l'Ecosse - 11 mars 2017

Quid des Ecossais ? Poursuivis par la guigne, ils perdaient Stuart Hogg dès la vingtième minute sur commotion, voyaient quasiment tous leurs assauts repoussés par un rideau anglais hermétique, dans un match à sens unique et ce qui ressemblait à fortement ressembler à un jour sans. Un cheveu plus équilibré, le deuxième acte allait surtout s'avérer bien plus haché, perdait même totalement en rythme voire en intérêt au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient et qu'un retour écossais devenait de plus en plus improbable.

Joseph en profitait pour signer un triplé grâce à une course rentrante sous les poteaux, Billy Vunipola s'offrait un essai pour son retour, Care un doublé, Farrell un total de 26 points. Les affaires courantes étaient expédiées face à des Ecossais qui mourraient tout de même à un essai du bonus offensif. Nul doute que l'équipe d'Irlande aura toutefois été réceptive au message envoyé par les protégés d'Eddie Jones : pour les Anglais, conclure un Grand Chelem à Dublin, ça n'a pas de prix.

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