Laporte : "Je suis convaincu d'une chose, c'est que nous allons avoir des résultats"

Par Rugbyrama
  • Bernard Laporte, le président de la FFR
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  • Bernard Laporte nouveau président de la FFR - 3 décembre 2016
    Bernard Laporte nouveau président de la FFR - 3 décembre 2016
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6 NATIONS - "L'équipe de France doit gagner" mais elle n'a "pas d'ultimatum" pour le Tournoi des six nations 2017, a déclaré mardi le président de la FFR Bernard Laporte.

Quels sont les objectifs que vous fixez à l'équipe de France dans ce Tournoi des six nations ?

Bernard LAPORTE : L'objectif de l'équipe de France, c'est de gagner. Maintenant, on sait que l'année impaire est compliquée parce qu'on va et en Angleterre et en Irlande, qui sont deux postulants à la victoire. Mais si j'ai bien compris, les années avec des 7 nous sont favorables (la France a remporté le Tournoi en 1967, 1977, 1987, 1997 et 2007, NDLR). Mais je la vois, la question : il n'y a pas d'ultimatum pour cette équipe de France. Ce n'est pas parce qu'on ne va pas gagner le Tournoi qu'on va dire : "c'est terminé". Ce que je veux, c'est qu'on continue sur ce qu'il s'est passé depuis l'automne. Effectivement, il faut regagner des matches. L'équipe de France doit gagner.

Bernard Laporte nouveau président de la FFR - 3 décembre 2016
Bernard Laporte nouveau président de la FFR - 3 décembre 2016
Ce n'est pas parce qu'on ne va pas gagner le Tournoi qu'on va dire : "c'est terminé" !

L'ultimatum, c'est donc la Coupe du monde 2019...

B.L : Je suis convaincu d'une chose, c'est que nous allons avoir des résultats. Je le disais haut et fort dès mon arrivée, je veux que l'équipe de France soit championne du monde en 2019. Si on n'a pas cette ambition, alors il faut rester à la maison. C'est clair, net et précis pour moi. Mais je ne veux pas entendre dire : "on verra, l'objectif c'est de gagner la Coupe du monde" (en 2019 au Japon, NDLR). Oui, il faut gagner des Tournois aussi. (...) La Coupe du monde étant la finalité d'un cycle.

J'ai délégué à Annick Hayraud, qui est une spécialiste. Elle a décidé de changer d'entraîneurs, c'est son problème, ce n'est pas le mien

Et pour l'équipe de France féminine, dont vous venez de changer subitement l'encadrement, quels sont les objectifs dans ce Tournoi ?

B.L : Pour les filles, c'est exactement la même chose. Je tiens à vous rassurer : tout se passe bien. J'ai vu qu'il y avait quelques turbulences, mais quand je suis arrivé, c'était vraiment très calme. Il y avait des antécédents à régler. J'ai délégué à Annick Hayraud, qui est une spécialiste. Elle a décidé de changer d'entraîneurs, c'est son problème, ce n'est pas le mien. Mais ce n'est pas ça qui a créé les turbulences que vous avez vues. Il y avait des problèmes de contrat qu'on devait re-signer, donc on a redéfini un cahier des charges avec elle. Un des mes engagements forts dans la campagne, c'était d'accompagner le rugby féminin. Vous vous doutez bien que je vais le faire.

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