Machenaud dans la peau d'un impact-player

  • Baptiste Serin (droite) remplace Maxime Machenaud (gauche) lors de France - Nouvelle-Zélande - 26 novembre 2016
    Baptiste Serin (droite) remplace Maxime Machenaud (gauche) lors de France - Nouvelle-Zélande - 26 novembre 2016
  • Maxime Machenaud et Baptiste Serin (France) - 4 février 2017
    Maxime Machenaud et Baptiste Serin (France) - 4 février 2017
  • Maxime Machenaud - XV de France
    Maxime Machenaud - XV de France
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6 NATIONS - Dépassé par Baptiste Serin dans la hiérarchie des numéro neuf, Maxime Machenaud se retrouve dans la peau d'un "impact player", pour ne pas dire remplaçant. En toute humilité, le joueur du Racing 92 explique ce rôle.

Comme la saison dernière, Maxime Machenaud a débuté le Tournoi des Six Nations dans la peau d'un remplaçant, après avoir cependant connu trois titularisations lors de la tournée d'automne. Ainsi, pour ce Six Nations, le demi de mêlée du Racing 92 est entré face à l'Angleterre et l'Ecosse pour respectivement 23 et 25 minutes. Le staff privilégiant pour l'instant l'option Baptiste Serin.

Propre jusqu'à présent, même s'il a connu un match plus délicat face à l'Ecosse, le joueur de l'UBB garde la préférence de ses entraîneurs. De fait, Machenaud se glisse dans la peau du remplaçant ou de "l'impact-player", comme le veut le vocabulaire sportif. Avec réussite comme face à l'Angleterre, où les Bleus ont inscrit leur essai après son entrée en jeu. C'est un rôle différent et on se prépare en conséquence. On se tient prêt à répondre à toute éventualité, comme par exemple entrer en jeu après 5 minutes s'il y a une blessure, explique le demi de mêlée aux 27 sélections.

Maxime Machenaud et Baptiste Serin (France) - 4 février 2017
Maxime Machenaud et Baptiste Serin (France) - 4 février 2017

Changer ses habitudes...

En débutant sur le banc, tout change. Il faut bouleverser sa routine d'avant-match, surtout lorsque l'on est habitué à débuter comme pour le joueur 28 ans. Le jour du match, on s'échauffe différemment pour ne pas être dans le rouge trop vite, car on se prépare à nouveau avant d'entrer en jeu avec les préparateurs physique. L'approche est globalement différente mais le but est d'être prêt quand on fait appel à nous.

Ce rôle de remplaçant s'étend également à la semaine où on fait ce qu'il faut pour accompagner au mieux les joueurs qui débutent les matches, poursuit Machenaud. Pour autant, ce statut n'est plus perçu de la même façon aujourd'hui. A l'image de l'Angleterre dans ce Tournoi, les matches ne se gagnent pas à 15. La notion de groupe est mise au centre. La fameux groupe qui vit bien. Surtout, la force du banc et le rôle des "impact-players" peut changer le scenario d'une rencontre.

Maxime Machenaud - XV de France
Maxime Machenaud - XV de France

… et s'adapter au rythme du match

Alors, il faut oublier la frustration de ne pas être titulaire, s'envoyer tout de même aux entraînements pour espérer faire bouger les choses mais surtout répondre lorsque l'on rentre en jeu. Et à ce rôle stratégique de numéro 9, c'est encore plus vrai. Quand on rentre à la 60e, les joueurs sont déjà usés. En tant que remplaçant, on a plus de lucidité et de vitesse. On peut rebooster les coéquipiers, assure Machenaud.

Et de poursuivre sur l'aspect stratégique : C'est parfois pas évident d'entrer dans le match. Selon la forme des joueurs déjà sur la pelouse, il faut s'adapter, savoir s'il l'on met plus ou moins de vitesse. C'est quelque chose que l'on ressent, c'est difficile à expliquer. S'il ne débute pas samedi face à l'Irlande, Machenaud retrouvera donc ce statut de doublure, prêt cependant à tout donner pour faire changer d'avis ses coaches pour les prochains rendez-vous.

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