Ce que fait l'Angleterre, c'est vraiment fort !

  • Owen Farrell (Angleterre) - 11 février 2017
    Owen Farrell (Angleterre) - 11 février 2017
  • Dylan Hartley (Angleterre) face au pays de Galles - 11 février 2017
    Dylan Hartley (Angleterre) face au pays de Galles - 11 février 2017
  • Yoann Huget (XV de France) - 12 février 2017
    Yoann Huget (XV de France) - 12 février 2017
  • Sergio Parisse (Italie) - 11 février 2017
    Sergio Parisse (Italie) - 11 février 2017
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6 NATIONS - Notre humeur du week-end tient à mettre en avant la force de l'Angleterre qui a remporté un match incroyable face à des Gallois morts de faim. Sans oublier la victoire du XV de France et la mauvaise passe du rugby italien.

L'histoire du jour

Mais quel match ce Galles - Angleterre ! Pour l'heure, c'est la rencontre LA plus intense de la compétition et il va falloir sérieusement s'envoyer pour faire mieux. Cardiff a vibré, tremblé, porté son équipe pour faire enfin chuter cette équipe d'Angleterre. Le XV du Poireau s'est investi comme rarement, résisté aux assauts anglais et imposé des séquences interminables de défi. Il n'a finalement manqué qu'un résultat positif aux Gallois qui n'auraient rien volé si la victoire avait choisi leur camp.

Dylan Hartley (Angleterre) face au pays de Galles - 11 février 2017
Dylan Hartley (Angleterre) face au pays de Galles - 11 février 2017

Sauf que l'Angleterre semble insubmersible. Comme face au XV de France, elle a courbé l'échine. Fut maltraitée. Mais elle n'a pas mordu la poussière au moment fatidique. Force est de constater qu'Eddie Jones a une sacrée science du coaching. Car ses deux victoires face à la France et le pays de Galles, le sélectionneur du XV de la Rose les doit à la gestion parfaite de son banc. Il a su trouver à chaque fois le bon moment pour injecter son sang frais, symbolisé par Haskell, Care et surtout Te'o.

Aligner 16 victoires de rang n'a rien d'anecdotique. Le réaliser après l'échec majuscule du Mondial 2015 y donne encore plus de force. On ne peut qu'être admiratif de l'Angleterre qui se pose naturellement comme le favori à sa propre succession. Ce groupe semble animé d'une âme incroyable. Et dire qu'il manque les frères Vunipola, Kruis, Parling, Roshaw ou Watson...

J'ai aimé

La victoire du XV de France. Pas la manière, je l'accorde, mais ce succès fait un bien fou. Pour tout le monde : les joueurs bien évidemment, Guy Novès et son staff, la Fédération, les supporters et la presse. Notre frustration était telle qu'après les trois "défaites encourageantes" contre l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Angleterre, il était impératif de la chasser par une victoire. La qualité de la copie, ça viendra plus tard. Ne faisons pas la fine bouche pour l'instant. Et comme l'a si bien dit Yoann Huget, "". J'ose y croire. Et je crois qu'on partage tous le même sentiment.

Yoann Huget (XV de France) - 12 février 2017
Yoann Huget (XV de France) - 12 février 2017

Je n'ai pas aimé

L'envie n'est pas de s'acharner sur l'Italie mais l'étonnement a été fort concernant la réaction des Transalpins après leur déculottée face à l'Irlande samedi à Rome (10-63). On aura des jours meilleurs et il faut travailler. Ce groupe a de grands jours devant lui. L'Italie a gagné le droit d'être là où elle est grâce à ses résultats. Il n'y a pas de débat quant à sa présence dans le Tournoi, a martelé le sélectionneur Conor O'Shea.

Après avoir pris 60 points contre la Nouvelle-Zélande, je vous ai dit qu'on était sur la bonne route. Je sais que vous n'y avez pas tous cru mais la semaine suivante on a battu l'Afrique du Sud, a souligné le capitaine Sergio Parisse. Certes, les Italiens ne veulent pas s'auto-flageller, cela se comprend, mais il ne faut pas non plus se voiler la face. Il serait peut-être bien qu'ils se rendent compte que le rugby italien ne tourne plus très rond.

Sergio Parisse (Italie) - 11 février 2017
Sergio Parisse (Italie) - 11 février 2017

3 statistiques à retenir

1. En l'emportant largement à Rome samedi en marquant neuf essais (10-63), l'Irlande est la première nation à décrocher le point de bonus offensif dans l'histoire du Tournoi des 6 nations.

5. Soit le nombre de pénalités récoltées en mêlée fermée par le XV de France dimanche contre l'Ecosse (22-16). Une performance remarquable qui a permis aux Bleus d'éviter une grosse désillusion.

37. Comme le nombre de plaquages manqués par l'Italie samedi contre l'Irlande. Les Azzurri n'ont réussi que 81% de leurs plaquages, un faible taux de réussite.

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